Claude BOLDUC dit Le Pollux

y'a une nouvelle manière de tuer les vampires qui est très à la mode à Noêl à cause des paquets cadeaux : on peut les étrangler avec du... bolduc ! (et si on serre bien, comme c'est coupant, la tête se détache et on a plus qu'à l'emballer pour l'offrir à quelqu'un)

Wolvie a écrit:

y'a une nouvelle manière de tuer les vampires qui est très à la mode à Noêl à cause des paquets cadeaux : on peut les étrangler avec du... bolduc ! (et si on serre bien, comme c'est coupant, la tête se détache et on a plus qu'à l'emballer pour l'offrir à quelqu'un)

Ou alors, on peut disposer cette tête détachée au bolduc d'or (de préférence) sur un beau plateau, avec des tas d'arabesques tout autour, lors du repas de famille.

Mais n'oubliez pas d'insérer une carotte défraîchie dans la bouche du défunt! C'est la Bolduc's Touch incontournable.

Je vous quitte, pour cause de repas de famille à préparer.

Sans la carotte, point de cachet.

Si je me appelais c'était quoi ma question, je vous dirais ce que j'en ai fait. Bon, OK, je vais aller voir.

Et sans cachette pas de carreaux!

«Comment les vampires apprennent-ils qu'ils sont vampires?»

Disons que j'ai contourné la question dans ma nouvelle, terminée il y a deux jours.

Je me contente de présenter un cas, parmi des dizaines de possibles, de premier éveil d'une vampire.

Malgré quelques sentations étranges, elle n'en prend vraiment conscience qu'une fois qu'un mélange d'instinct et de hasard l'a conduite à sa première tétée. Il faut dire qu'elle a un problème qui la préoccupe bien davantage, ce qui enlève aussi de l'importance à la découverte de son état.

Je l'ai intitulée «Lendemain de veille». Avec un si petit événement, vous vous douterez qu'il ne s'agit pas d'une grande nouvelle d'épouvante. C'est un de ces petits machins très courts (environ 12 000 signes) que j'affectionne.

pollux a écrit:

C'est un de ces petits machins très courts (environ 12 000 signes) que j'affectionne.

Et moi donc – textuellement parlant, bien sûr.

Mmmm… décision difficile à prendre ce matin.






Que fait-on avec une grosse novella? On construit un recueil autour? On la soumet à une revue?

L'accroche-t-on à des crochets de boucher, l'eventre-t-on, la saigne-t-on, jusqu'à ce qu'elle ressemble au divin boudin aux échalotes que je savourai à Château-Richer, fin juillet 2004?

Tanaquil a écrit:

L'accroche-t-on à des crochets de boucher, l'eventre-t-on, la saigne-t-on, jusqu'à ce qu'elle ressemble au divin boudin aux échalotes que je savourai à Château-Richer, fin juillet 2004?

On ne peut pas dire que vous ayez la digestion rapide...

Ah la la! Comment une revue respectable a-t-elle bien pu refuser une nouvelle avec un titre aussi puissant, évocateur, subtil et rempli de mystère que…

«La Patate souveraine» !

Aurais-je une prédisposition pour les titres étranges?

«Le Revers de l'autre coté»

«Les Lourdes Babines de la vie»

«La Langue, cet organe charnu»

Suivront d'autres révélations?

Dommage pour la patate, dommage! Son jus était pourtant savoureux.

pollux a écrit:

«Comment les vampires apprennent-ils qu'ils sont vampires?»

Disons que j'ai contourné la question dans ma nouvelle, terminée il y a deux jours.

Je me contente de présenter un cas, parmi des dizaines de possibles, de premier éveil d'une vampire.

Malgré quelques sentations étranges, elle n'en prend vraiment conscience qu'une fois qu'un mélange d'instinct et de hasard l'a conduite à sa première tétée. Il faut dire qu'elle a un problème qui la préoccupe bien davantage, ce qui enlève aussi de l'importance à la découverte de son état.

Je l'ai intitulée «Lendemain de veille». Avec un si petit événement, vous vous douterez qu'il ne s'agit pas d'une grande nouvelle d'épouvante. C'est un de ces petits machins très courts (environ 12 000 signes) que j'affectionne.

Ce à quoi j'ajouterai qu'en quelques mots maître Pollux a transfusé du sang nouveau (c'est le cas de le dire) dans cet ancien mythe…

Ça mérite d'être fêté! Rendez-vous dans l'Auberge Étrusque pour la Grande Journée du… Chut!

Même si ce n'est pas évident à un prime abord, vous verrez que ceci explique cela.

*morte de rire* pour le coup de la carotte Serena

d'ailleurs Claude, le titre avec la patate est super cool !

(ce qui est trop fort c'est que là, chez moi, en ce moment, je suis en train de faire cuire un pot-au-feu pour ce soir -- bin oui je bosse pas cet aprèm -- et dedans y'a des carottes et des patates... mais y'a pas de tête coupée )

C'est pas pour me mêler de tes oignons de pot-au-feu, Wolvie, mais sans la tête coupée de Pollux dedans ça va pas le faire…

Les carottes sont cuites

Wolvie a écrit:

d'ailleurs Claude, le titre avec la patate est super cool !

J'ai aussi une histoire de coulisses: «Les Toilettes du pouvoir».

Enfin, on verra bien si j'ai pu faire quelque chose avec cette idée du vampire qui se découvre. J'avais justement dit à l'horrible Oncle que je lui enverrais une nouvelle un de ces jours.

Wolvie a écrit:

d'ailleurs Claude, le titre avec la patate est super cool !

C'est un titre qui a plusieurs sens, dont l'un risque de ne pas marcher hors-Québec. Il y a de petits casse-croûte un peu partout qui vendent des choses bien grasses pour ne pas dire graisseuses (Je ne parle pas des chaines américaines mais de petits commerces locaux). De bien belles choses bref, dont des frites, évidemment. Des patates frites, comme on dit parfois ici. Ce qui fait qu'on a des casse-croûte qui portent des noms aussi exotiques que «Le roi de la patate» ou «La reine de la patate». J'ai même vu un «Bob patates» à Gatineau.

Dans mon histoire, dans la fenêtre de l'endroit où se déroule l'action, il y a un casse-croûte qui s'appelle «La patate souveraine».

Et patati et patata!

pollux a écrit:

Wolvie a écrit:

d'ailleurs Claude, le titre avec la patate est super cool !

C'est un titre qui a plusieurs sens, dont l'un risque de ne pas marcher hors-Québec. Il y a de petits casse-croûte un peu partout qui vendent des choses bien grasses pour ne pas dire graisseuses (Je ne parle pas des chaines américaines mais de petits commerces locaux). De bien belles choses bref, dont des frites, évidemment. Des patates frites, comme on dit parfois ici. Ce qui fait qu'on a des casse-croûte qui portent des noms aussi exotiques que «Le roi de la patate» ou «La reine de la patate». J'ai même vu un «Bob patates» à Gatineau.

Dans mon histoire, dans la fenêtre de l'endroit où se déroule l'action, il y a un casse-croûte qui s'appelle «La patate souveraine».

Et patati et patata!

Et Monsieur Patate (que j'appelais étant petit Patatos) va bien Où aurait-il fini en purée sur la chaussée

Ah, une bonne idée de chute: il n'y a pas de Monsieur Patate!

En fait, c'est une gigantesque métaphore: c'est l'histoire du nez d'un poivrot.

Non, sans blague, c'est une parodie d'histoire de détective privé . Il n'y a rien de fantastique là-dedans. C'est d'ailleurs un genre que je ne connais presque pas. Les seules fois que j'en ai lu, c'est parce que des auteurs que j'aime en ont aussi écrit en plus de leur oeuvre fantastique, par exemple Robert Bloch ou Fritz Leiber.

pollux a écrit:

Ah, une bonne idée de chute: il n'y a pas de Monsieur Patate!

Quoique…

J'ai trouvé une autre nouvelle: «Le Cri qui glace la sève».

«Révélation odoriférante», une histoire bien grasse que j'avais soumise, vers la fin des années 1980, à une directrice littéraire très rigoureuse, Élisabeth Vonarburg, qui l'a aussitôt torpillée – pour mon plus grand bien.

«L'Ombre de la camisole» ! Celle-là a même reparu en Belgique il n'y a pas si longtemps.

Le titre qui m'obsède textuellement, depuis des longues années:
«Le Drain carnivore».

Rendez-vous à l'Auberge…