L'enfance dans le cinéma fantastique...

Je vous ai tous sous le coude... autant tous vous mettre à contribution...

Je cherche à me forger un corpus de films ayant d'une manière ou une autre un rapport avec le figure de l'enfant ou de l'adolescent plutôt dans le cinéma anglophone mais toute entorse à cette règle sera la bienvenue... Pour ma culture et mes comparaisons...

Merci par avance de votre contribution...

Ben...

- Le Village des Damnés (les deux versions : la première et le remake de Carpenter)
- Le tour d'écrou (y'a eu un téléfilm)
- L'histoire sans fin
- Time Bandits ("Bandits Bandits" de Terry Gilliam)
- L'arbre de Noël (ben oui avec Bourvil)
- Les disparus de St-jesaispukoi (avec Mouloudji gamin)
- L'exorciste
- Damien la malédiction
- Willow
- Princess Bride
- Les 5000 doigts du Docteur T

Etc...

Kill, Baby, Kill !
Cathy's curse
Santo vs the Aztec Mummy
Les révoltés de l'an 2000
Santa Claus vs the Martians
The Invisible Boy...

The Great Frog a écrit:

Ben...

- Le Village des Damnés (les deux versions : la première et le remake de Carpenter)
- Le tour d'écrou (y'a eu un téléfilm)
- L'histoire sans fin
- Time Bandits ("Bandits Bandits" de Terry Gilliam)
- L'arbre de Noël (ben oui avec Bourvil)
- Les disparus de St-jesaispukoi (avec Mouloudji gamin)St-Agil sans doute
- L'exorciste
- Damien la malédiction
- Willow
- Princess Bride
- Les 5000 doigts du Docteur T

Etc...

Il y aussi :

Stand by me
la Guerre des Boutons
Stuart Little
Peter Pan (le film, très bon d'ailleurs)
Neverland
Hook
le Magicien d'Oz
Labyrinthe
les Choristes
Bob l'Eponge
Toy Story
le Monde de Nemo
Bambi
le Voyage de Chihiro
Mon voisin Totoro
le Château ambulant
le Château dans le ciel
Kiki la petite sorcière
la Petite Sirène
Chromosome III
Star Wars : Episode I
Sixième Sens
Signes
Poltergeist
Miracle sur la 34e rue
Man on Fire
l'Effet Papillon

le cercle infernal (full circle/the haunting of Julia) de Richard Loncraine

Merci à tous pour votre aide précieuse...

Et pourquoi pas Shining, pour les amateurs d'émotions fortes?

À mon avis, il est plus facile de dresser une liste de films fantastiques et horrifiques SANS enfants que l'inverse, ce genre cristallisant les terreurs enfantines de tout un chacun.

Suis pas sûr que la réponse soit recevable devant un jury...

Encore faut-il différencier les films où l'enfant-ado a réellement une influence sur l'histoire et ceux où il est simplement là, dans le décor.



Comme le corpus fantastique québécois est très limité, une chose est facile à vérifier: il n'y en a pas où les enfants ont un rôle significatif. Pas dans «La Peau blanche», pas dans «Sur le seuil». Le cas «Le Marais» est particulier; pas vraiment de personnage enfant, mais il y a bel et bien une notion de… descendance. Un autre film fantastique vient de sortir en salle, «Saint-Martyr-des-Damnés», mais j'attends sa sortie en DVD avant de le voir. Dans un milieu plus underground, que je connais peu, je ne vois pas d'enfants non plus. Chose sûre, je verrais mal des enfants figurer dans les films de SV Bell! Des plans pour qu'il se retrouve en prison!

L'échine du diable
Dolls
Il est revenu (ouh la honte)
Bugsy malone ( c'est pas fantastique mais bon...)
Indiana jones et le temple maudit
la secte sans nom
darkness
dark water
dreamcatcher (la honte ce film)
simetierre
La fissure
Troll
critters
darkside


Il y en aplein mais la comme ça....

«Don't look now», de Nicholas Roeg (1973)*, tiré de la nouvelle de Daphne Du Maurier: Venise, un couple (les Baxter, admirablement interprétés par Julie Christie et Donald Sutherland) hanté par la perte de leur petite fille morte noyée, des canaux, des impasses, des brumes…

Et une fin pas du tout happy, même qu'elle est atroce.

Bref, un régal.

*Titre italien, bien de son époque: «Una notte… a Venezia… Rosso shocking»

Je l'ai vu, ce film. Pas mal, mais je l'ai quand même trouvé longuet et assez daté (la photo avec filtre flou à la David Hamilton, je trouve que ça ne passe plus la rampe). Je me souviens aussi d'une critique, lue je ne sais plus où, dans laquelle la gars s'amusait de voir que, dans ce film, Donald Sutherland (un de mes acteurs préférés, soit dit en passant) avait la même tronche et la même coupe de cheveux que l'acteur porno John Holmes !!

J'ajouterais à la liste "La résidence" de Chicho Ibanez-Serrador (1969), un film astucieux, et ce, malgré une ellipse narrative assez curieuse.
Dans un pensionnat dirigé d'une main de fer, de jeunes délinquantes sont la proie d'un sadique, une oeuvre qui lorgne clairement du coté du fantastique gothique et dont on dit qu'elle préfigura "Suspiria"...Rien que ça.

Amelith Deslandes a écrit:

J'ajouterais à la liste "La résidence" de Chicho Ibanez-Serrador (1969), un film astucieux, et ce, malgré une ellipse narrative assez curieuse.
Dans un pensionnat dirigé d'une main de fer, de jeunes délinquantes sont la proie d'un sadique, une oeuvre qui lorgne clairement du coté du fantastique gothique et dont on dit qu'elle préfigura "Suspiria"...Rien que ça.

Excellent film que celui-ci. Dispo en dvd z2 chez René Château malheureusement en Vf

Citation :

Excellent film que celui-ci. Dispo en dvd z2 chez René Château malheureusement en Vf

Rediffusé sur Canal + il y a peu, en VF et à des horaires absurdes

Julien a écrit:

Je l'ai vu, ce film. Pas mal, mais je l'ai quand même trouvé longuet et assez daté (la photo avec filtre flou à la David Hamilton, je trouve que ça ne passe plus la rampe). Je me souviens aussi d'une critique, lue je ne sais plus où, dans laquelle la gars s'amusait de voir que, dans ce film, Donald Sutherland (un de mes acteurs préférés, soit dit en passant) avait la même tronche et la même coupe de cheveux que l'acteur porno John Holmes !!

Du coup, on se demande quel effet produirait un sosie de Rocco Siffredi dans le rôle du Docteur Jeckyll…

Plus sérieusement, il est vrai que les films de Rœg ne vieillissent pas très bien et que certains effets censés séduire les spectateurs des année soixante-dix peuvent paraître ringards, aujourd'hui (j'ai eu la même impression quand j'ai visionné récemment «L'homme qui venait d'ailleurs», avec le Beau-Oui David).

Pour revenir au thème de ce topic, j'ai intercepté sur Canal Satellite un film de Joël Séria, qui, apparemment, ne s'est pas contenté de s'empiffrer de galettes bretonnes: dans «Ne nous libère surtout pas du mal», il nous montre deux nymphettes diaboliques, éprises de Sade et de surréalisme…

Je ne vous en dis pas plus, sinon que la diffusion d'un tel film serait inconcevable en cette époque coincée du rectum (voir ce que je viens de dire en «Littérature»).

Sypnos a écrit:

Excellent film que celui-ci. Dispo en dvd z2 chez René Château malheureusement en Vf

Non seulement «La Résidence» préfigure «Suspiria», mais aussi «Phenomena», dont certaines scènes semblent calquées sur ce bijou espagnol.

À mon avis, l'impression d'étouffement y est plus forte que dans les œuvres d'Argento, où l'exhubérance baroque visuelle risque toujours de noyer des impressions plus subtiles.

Remarquon au passage que les pensionnaires ne sont plus des enfants, mais de jeunes filles formées… Très bien formées, même!

Oyez Oyez braves cinéphiles...

Je suis en pleine quête... (oui c'est le petit qui quête en ce vendredi, même pas saint au passage !)

JH cherche film américain (de préférence avant 1968) dans lequel l'enfant (personnage principal ou secondaire) serait la victime du diable (en personne !) en conservant son statut d'enfant innocent tant dans sa réprésentation physique (éventuellement) que morale ?

Damien, la malédiction 1 (Omen 1), l'un des premiers titres cités par la Grenouille dans la page précédente m'a l'air idéal, comme le montre ce lien

http://membres.multimania.fr/cimetierehorreur/omen/666.htm

seulement, voilà, il date de 1976.

Et surtout il fait partie de mon corpus qui comprend aussi :
L'Exorciste (The Exorcist), William Friedkin, 1973
Rosemary's Baby, Roman Polanski, 1968

D'ailleurs, petite erreur que je viens de corriger, mon oeuvre la plus ancienne étant Rosemary's baby et non pas L'Exociste, c'était "avant 1968" qu'il fallait comprendre et non "avant 1973"...

Faut vraiment que j'aille me coucher... Ai sommeil moi !

Bon! Le chevalier Noir s'aventure alors un peu plus loin dans le Fantastic Net..

Et j'y découvre des Topics vraiment interessants comme celui-ci. Puis, que dire de ces mots là ?

Des mots comme:

Citation :

Non seulement «La Résidence» préfigure «Suspiria», mais aussi «Phenomena», dont certaines scènes semblent calquées sur ce bijou espagnol.

À mon avis, l'impression d'étouffement y est plus forte que dans les œuvres d'Argento, où l'exhubérance baroque visuelle risque toujours de noyer des impressions plus subtiles.

Remarquon au passage que les pensionnaires ne sont plus des enfants, mais de jeunes filles formées… Très bien formées, même!

Lorsque je lis ca, ca m'intrigue vraiment et m'amène à chercher !

Le film existe en version anglaise et UNCUT:



En voici une Review:

http://www.dvdmaniacs.net/Reviews/E-H/house_that_screamed.html

Si c'est plus étouffant que SUSPIRIA, c'est certain que je veux le voir.

Puis, il existe aussi un autre film en rapport avec l'enfance et qui ressemble encore à SUSPIRIA et à PHENOMENA... Et c'est:

INNOCENCE (Lucile Hadzihalilovic, 2004)

Oui ! C'est réalisé par la compagne de Gaspar Noé. Le film a eu une sortie très rapide au Québec et je n'avais même pas eu le temps de le voir en salle. Connaissez-vous ce film ?

Derrière les murs, un parc. Dans le parc, un château. Dans le château, un cercueil… Quelques jeunes filles apprennent la discipline par la danse et les sciences naturelles, dans un cadre étrange au temps suspendu.

Voici l'affiche:



Et quelques images:





Ca vous fait pas penser à SUSPIRIA ca ?

Pour les films traitant des enfants (si c'est toujours d'actualite), il y a aussi:

Harry Potter
Le monde de Narnia
Les desastreuses aventures des orphelins Baudelaire
Les diables
Les enfants de la colere
5 enfants et moi

Apres les autres ont ete cites (enfin en grande partie mais il y en a d'autres dont les titres ne me revienent pas).

Si ca peut etre utile pour ta culture cinematographique

Merci cher ami !