Final Fantasy - the Spirits within

Final Fantasy – the Spirits within, z2 UK (version 2 DVD)

Visionné en VF 5.1, puis quelques passages en VO pour bénéficier des voix de Donald Sutherland, Ving Rhames et James Woods. On s’aperçoit du soin apporté au doublage français qui tient plutôt la route (celui qui s’occupe du capitaine Edwards se débrouille mieux qu’Alec Baldwin et Ming Na, la voix anglaise de Aki, hérite de la même doubleuse que pour Urgences). Son très clair, avec des dialogues un peu plus sourds en VO.

Images de bonne tenue, les arrière-plans étant particulièrement soignés. Ca manque un peu de contraste dans les séquences nocturnes.

Scénario basique sur une histoire confuse mêlant mysticisme et science-fiction, le film peine à se mettre en place, d’autant qu’on est davantage focalisé sur la reproduction de la gestuelle et des mimiques humaines que sur les objectifs des personnages. Les séquences oniriques sont jolies, le design est magnifique, notamment celui des véhicules, mais les caractères sont vraiment limités, notamment celui du méchant de service, un Général obtus qui veut à tout prix utiliser le canon laser en orbite. Le « Qu’ai-je fait ? » qu’il lâche après avoir ouvert la porte de la cité aux fantômes est assez ridicule, tout autant que son acharnement à faire feu alors que la station Zeus s’effondre. En raison d’un rythme lancinant et d’autres séquences assez naïves (comme la découverte du 8e esprit), on ne parvient pas vraiment à se passionner. Mais c’est très beau à voir et on retient surtout la gageure d’avoir voulu reproduire en 3D les textures de peau (jamais parfaites et c’est exprès), le mouvement des cheveux ou les expressions faciales ; le rendu, pour impressionnant qu’il soit, n’est définitivement pas naturel. Polar Express s’est encore plus approché de l’hyperréalisme depuis.

Si les défauts que tu soulignes sont réels, moi j'ai adoré ce film et je me suis passionné pour l'histoire

J'ai trouvé au contraire que l'histoire, si elle avait un certain potentiel, servait davantage de prétexte à mettre les personnages en situation (avec de beaux éclairages et des cadrages léchés) qu'à raconter quelques chose de cohérent.