Et les comics ?

J'espère ne pas trop m'imposer - ça peut faire mauvais genre...

Je n'ai pas connu l'ancien forum mais je trouve étrange que celui-ci, pourtant si polyvalent et riche, ne mentionne ni les manga ni les comics. Quelle que soit l'opinion qu'on ait de ces écoles de BD, je pense qu'elles ont leur place ici. D'autant que, par exemple, j'ai appris que c'est Orson Scott Card lui-même, le père de la Trilogie Ender et d'Alvin le Faiseur, qui a écrit les premiers épisodes de la nouvelle série Ultimate Iron-Man !

Wolverine 139 : toujours constitué de 2 mini-séries.



Ennemi d'état, épisode 5 : Mark Millar/John Romita Jr. Franchement, même si elle marche sur les traces de ses glorieuses aînées, la série est toujours aussi percutante, avec un Wolvie passé entre les mains des ennemis (la Main, Hydra) et tuant pour leur compte. Il a déjà pas mal d'agents du SHIELD et un super-héros à son tableau de chasse. Là, c'est à Daredevil qu'il s'en prend, alors même que le SHIELD a demandé l'aide d'Elektra. Mais qui manipule qui ?

Encore un très bon épisode, ponctué par deux duels haletants, bien trop courts tout de même. Ce qui est drôle, c'est que parfois on retrouve l'ambiance du DD de Miller (avec les nuées de flèches tirées par des ninjas). Bonne idée aussi de mettre les commentaires personnels de Logan, parfois parasités par ceux qui le "dirigent".

Zombie, épisode 1 : Heu... Scénario (Akira Yoshida) qui commence comme un million d'autres : une amie de Logan a trouvé un objet sacré et en fait des cauchemars. Il fait appel à un autre ami versé dans l'occulte mais ils sont suivis par des ninjas (encore.. ). Combat. L'ami meurt. Logan veut le venger et résoudre l'énigme. Pfff... Quant aux dessins de Nagasawa, avec des têtes mal proportionnées et des visages figés trop souvent de face, c'est du manga de bas étage. Les combats sont ridicules. Les couleurs, en revanche, sont précises et agréables. Très déçu .

Il y avait de nombreux sujets comics et mangas sur l'ancien forum, rassure-toi !

Mais les personnes qui les avaient lancés ne sont pas réinscrites donc... A toi l'honneur !

Merci.

l'accueillante Grenouille a écrit:

Il y avait de nombreux sujets comics et mangas sur l'ancien forum,

Je m'en doutais un peu, figure-toi !

Ultimate X-Men #26 : les deux premiers épisodes de l'arc Cry wolf/Il a ravi mon coeur, donc les numéros US 50 et 51.

Vaughan aux manettes et le retour d'Andy Kubert aux crayons pour l'arrivée de Gambit et de son (ses) commanditaire(s) qui rappelleront des souvenirs aux anciens lecteurs. C'est assez fluide, grâce à des dessins toujours aussi agréables de Kubert, très à l'aise aussi bien dans les séquences d'action montrées en plan large que dans les scènes intimistes, avec un travail très intéressant sur les regards. L'histoire est de facture classique, sans réelle surprise : on n'est plus à l'époque des outrances de Millar.

A voir sur la longueur.

Ultimates #16 de Millar & Hitch.

Chronique de Gilles Barreau ici.

Une merveille. Tout au plus peut-on reprocher un encrage de Paul Neary un peu moins précis, mais il permet aussi de maintenir les images dans une atmosphère sombre propice aux secrets et complots. Sans doute le comics de super-héros le plus mûr, le plus percutant et l'un des plus brillant du moment : des dialogues qui font mouche, des visages expressifs calqués sur des personnages connus (Xavier n'est pas le professeur de la série mainstream, mais bien Patrick Stewart, l'acteur du film) et des situations bien différentes des traditionnelles recettes du genre. Les séries de Marvel ont toujours cherché à illustrer des faits de société (intolérance, injustice, xénophobie, asociabilité, problèmes liés à l'adolescence, etc...) mais là, on passe à la dimension supérieure.

Aussi intéressant que the Authority mais plus passionnant, plus dynamique (Thor et Hulk sont à la fois très proches et tellement éloignés de l'image traditionnelle qu'ils avaient), les Ultimates font définitivement passer, grâce à Millar, les Avengers dans l'âge adulte (alors qu'au même moment ou presque, la série traditionnelle voit l'extinction de ce groupe).

Astonishing X-Men #3 : en kiosques.

Joss Whedon et Cassaday nous ont encore concoté du très bon. Décidément, une série passionnante, avec des dialogues rentre-dedans du meilleur effet et un graphisme qui suit le découpage très dynamique. Même si on peut regretter la multiplication des séries "X", celle-ci est sans doute la meilleure, tant elle sait utiliser les vieilles recettes qui ont fait les beaux jours de l'époque Claremont/Byrne tout en les metant au goût du jour. Intrigues parallèles se recoupant sans cesse (pas besoin d'attendre 250 épisodes pour savoir de quoi il en retourne), affrontement psychologique ou plus musclé entre les différents membres. C'est parfois un peu brut de décoffrage et ça manque de subtilité, mais ça n'entache absolument le vrai plaisir qu'on prend. Et un méga suspense final comme cerise sur le gâteau !

Excalibur : à voir. Ca se construit vraiment doucement, mais ça n'est pas inintéressant. Xavier seul sur Genosha regroupe autour de lui des mutants pour l'aider à reconstruire cette nation rasée par les Sentinelles. Le premier d'entre eux est... Magnéto.

Exiles (fin de l'arc Hypérion) : du sang, des larmes. Un peu too much mais ça passe. L'idée en valait la peine : Hypérion, membre tout puissant de cette équipe qui voyage dans les dimensions pour réparer les dégâts temporels, décide de régner. Personne ne peut l'en empêcher et certains y trouvent leur compte.

hébé alors dans le registre des bcp moins bonnes nouvelles on peut parler du "grand" retour de j. scott campbell avec wildsiderz...un ramassis de clichés, caricatral à outrance..presque du "power rangers"...c'est pour dire...même niveau dessin la déception est au rendez vous (mon avis personnel de fan de la premiere heure), entre la coté "caricature" des visages des heros et la surcharge visuelle des effets spéciaux
...snif...c triste

triste aussi de déjà avoir entre les mains le dernier episode de la mini serie Shanna de Franck Cho...siouplé...dites moi qu'il y aura une suite!!! je me suis régalé!

bon sinon j'ai testé aussi Red Sonja ..."the she-devil with a sword" (oui pasque "the she-devil" tout court c'est déjà shanna)...bon , ça démarre pas mal, mais on est quand meme tres loin de la qualité graphique du Conan de Cary Nord qui a largement inspiré le (re)lancement de cette série...à suivre donc

ouala, sinon un autre grand retour tres bientot : Joe Benitez! avec la mini série Wraithborn, en 6 parties

3.1415 a écrit:

hébé alors dans le registre des bcp moins bonnes nouvelles on peut parler du "grand" retour de j. scott campbell avec wildsiderz...un ramassis de clichés, caricatral à outrance..presque du "power rangers"...c'est pour dire...même niveau dessin la déception est au rendez vous (mon avis personnel de fan de la premiere heure), entre la coté "caricature" des visages des heros et la surcharge visuelle des effets spéciaux
...snif...c triste

Dommage, j'aimais beaucoup ses Danger Girls et le début des Gen13.

3.1415 a écrit:

bon sinon j'ai testé aussi Red Sonja ..."the she-devil with a sword" (oui pasque "the she-devil" tout court c'est déjà shanna)...bon , ça démarre pas mal, mais on est quand meme tres loin de la qualité graphique du Conan de Cary Nord qui a largement inspiré le (re)lancement de cette série...à suivre donc

Faut voir le potentiel de la série. Je ne connais d'elle que des one-shots très réussis de l'époque du Conan de Roy Thomas et Big John Buscema. La transposition de son personnage au cinéma dans Kalidor a été en revanche une véritable trahison. T'aurais des images ?

Merci pour les images !

Sinon, j'ai terminé deux véritables réussites du comics.

Kingdom Come, d'Alex Ross et Mark Waid.



Dans une Terre d'un proche futur, les super-héros du passé, mythifiés, déifiés, ont fini par céder leur place. Mais leurs remplaçants, s’ils détiennent des pouvoirs étonnants, ne les utilisent pas avec le respect et le sens du devoir dont faisaient preuve leurs aînés.

C’est sur cette Terre-là qu’un homme, réinterprétant les versets de l’Apocalypse, va assister au retour des anciens héros, désireux d’affronter la réalité, de reprendre en mains la destinée du monde et d’éradiquer le mal à sa source, quitte à user des moyens qu’ils récusaient par le passé.

Une oeuvre cynique et troublante, d'une portée moindre de celle des Watchmen d'Alan Moore et aux ramifications similaires quoique plus limitées au Crisis on Infinite Earths de Wolfman et Pérez. La peinture d'Alex Ross apporte son charme hiératique aux personnages qu'il dépeint : ce Superman grisonnant aux regards emplis de doute et cette Wonder Woman éblouissante à la silhouette réaliste et terriblement féminine sont fascinants. On remarquera beaucoup de similitudes entre son Batman et celui du chef-d'oeuvre de Miller, Dark Knight returns.

Pour le reste, on passera sur des scènes de combat un peu confuses : l'encrage propre à la technique de Ross ne permet pas des dessins aussi précis que ceux de George Perez.

Supreme Power, de J.M. Straczynski et Gary Frank, chez Marvel France (volumes 1 & 2).



Il y a une vingtaine d’années, un vaisseau s’est écrasé sur la Terre, près de la voiture d’un jeune couple désenchanté. Celui-ci déniche alors, dans les restes de l’engin extraterrestre, un bébé vivant et la jeune femme décide de garder ce don du ciel…

Que vous soyez amateurs de comics ou non, cette introduction vous rappelle immanquablement celle du personnage de Superman, reprise sous une forme similaire dans la série TV Smallville. C’est voulu, mais ce n’est pas de lui qu’il s’agit. Nous sommes dans l’univers Marvel et Superman est un personnage de DC Comics. A la grande époque de la Justice League of America, rassemblant les plus grands héros de DC (Superman, Barman, Green Lantern, Wonder Woman, Aquaman et autres), les éditions Marvel avaient contre-attaqué en créant avec plus ou moins d’ironie une équipe de super-héros répondant trait pour trait aux caractéristiques de la JLA. C’est de cela qu’il s’agit, mais avec une révision des origines qui dépasse le simple cadre de l’hommage ou de la parodie. Car ces histoires ont été publiées pour la ligne éditoriale MAX, destinée à un public plus mûr, avide de sensations fortes et d’une censure moindre sur la violence et les scènes dénudées.

Alors, c’est sur une Terre qui ne connaît pas les surhommes que se situe l’action, et ce bébé extraterrestre aux fabuleux pouvoirs ne grandira pas au sein d’une famille aimante, mais sera récupéré par le gouvernement américain dans le cadre d'un projet militaire. Hypérion sera donc un jeune homme nourri des valeurs américaines, pétri de bonnes intentions… mais seul. Lorsqu’il choisira de s’émanciper, il devra affronter la vérité : sur lui-même et ses origines, sur la société dans laquelle il ne parvient pas à s’intégrer, sur les intentions de ceux qui le nourrissent. Quelle sera la réaction d’un homme plus puissant qu’une bombe nucléaire, plus dévastateur qu’un séisme, lorsqu’il apprendra, et c’est couru d’avance, qu’on lui a menti pendant des années ? Et aussi, alors qu’il se croit seul à détenir ces pouvoirs, comment fera-t-il face à l’apparition d’autres super-êtres de son âge ?

On connaît Straczynski pour son implication dans Babylon V, série de SF intelligente et fédératrice, et pour la façon dont il a réécrit les origines de Spiderman et relancé la série. Ici, il va plus loin, car il a le champ libre pour développer les thèmes qui lui sont chers, comme la façon dont des pouvoirs surhumains peuvent corrompre celui qui les détient, et celle dont l’humanité se positionne face aux implications qu’entraîne la naissance d’êtres quasi-divins. Il ne s’embarrasse pas de détails et est en cela bien aidé par le talent de Frank qu’on avait admiré déjà lors de son passage sur la série Hulk : un découpage clair et dynamique, des visages détaillés et expressifs, et une manière de traduire le déploiement de forces ahurissante.

Une excellente série, pertinente et musclée.

Vivement la suite !

Bonjour

sinon un autre grand retour tres bientot : Joe Benitez! avec la mini série Wraithborn, en 6 parties

Voila une nouvelle qu'elle est bonne. as-tu plus de précision ? (date de sortie, éditeur...)

Ensuite, j'aurai une petite question. Mon libraire a arreté de m'approvisionner en comics (pas assez rentable selon lui, j'étais son seul client...)
Donc si quelqu'un peut me conseiller une bonne librairie qui vend par correspondance. (ou au pire sur Paris, vu que j'y fais de fréquent aller-retour) je lui en serai reconnaissant.

Force et honneur

Je vais voir ce que je peux trouver. Apparemment, c'est ce mois-ci que c'est prévu.

EDIT : le 21 septembre sort le n°1.

Voici une résumé de chez Wildstorm :

Citation :

Get ready for a thrill-packed 6-issue miniseries written by Joe Benitez (The Darkness, Magdalena) and Marcia Chen (Ascension, Magdalena) with art and covers by Benitez and Joe Weems! Long ago, powerful Immortals ruled the world, wreaking unbridled havoc and destruction, until their ultimate defeat by the Wraithborn. Mankind has since forgotten these saviors, save for legends and myths, but the Immortals remain among us still, ever struggling to regain their former dominion.

For millennia, the Wraithborn have kept a vigilant watch, wielding their mysterious powers to hold the Immortals at bay. But now the Wraithborn power is unexpectedly passed on to a timid high school girl, who must discover the secrets of her new abilities before she falls prey to the Immortals! Retailers note: This issue will ship with two covers by Benitez and Weems, featuring the illustration above (50%) and a second glow-in-the-dark illustration (50%).

Après avoir demandé à quelques amis Parisiens, l'un d'entre eux m'a fourni cette liste (merci Fox ) :

Citation :

Sur Paris, il y a Album (pas de vente par correspondance par contre) 84 bd st germain.

Pulp's (pas sûr qu'ils fassent de la vente par correspondance) je ne sais plus le numero, mais c'est Rue de Dante dans le 5 eme.

Gael (pareil je ne sais pas pour la vente par correspondance), Rue de Dante, je ne me souviens pas du numero encore une fois.

Et enfin, moi j'achetes toutes mes VO chez Toystar, C.Cial des Ormeaux, 32 Rue des Ormeaux 75020. et par correspondance voila leur site pour les comics http://www.cosmiccomics.fr/recherche.php?dispo_id=2.

C'est Toystars qui pratique les prix les plus "intéréssant", cad $1=1€

Vance a écrit:

Citation :

Sur Paris, il y a Album (pas de vente par correspondance par contre) 84 bd st germain.

Pulp's (pas sûr qu'ils fassent de la vente par correspondance) je ne sais plus le numero, mais c'est Rue de Dante dans le 5 eme.

Gael (pareil je ne sais pas pour la vente par correspondance), Rue de Dante, je ne me souviens pas du numero encore une fois.

Et enfin, moi j'achetes toutes mes VO chez Toystar, C.Cial des Ormeaux, 32 Rue des Ormeaux 75020. et par correspondance voila leur site pour les comics http://www.cosmiccomics.fr/recherche.php?dispo_id=2.

C'est Toystars qui pratique les prix les plus "intéréssant", cad $1=1€

http://www.forbidden-planet.co.uk/acatalog/Wraithborn__1.html

sinon pour les comicsshop, ALBUM à paris peut te mettre des choses de coté si tu es un GROS consomateur...sinon moi je marche avec GAEL 1, rue Dante 75005 PARIS tél:01 46 34 60 82 mail: comicsg@noos.fr , vu que je ne suis que 3 ou 4 séries VO
tu leur passe un coup de fil, et un mail derriere avec ta liste...je crois qu'il font la VPC, mais moi je passe direct les prendre quand je passe sur Paris.

voilà...mais je vais me renseigner sur Toystar je crois

Merci pour vos réponses. je descend sur Paris a la fin du mois. J'irai faire un tour dans ceux là deja. je devrai trouver mon bonheur.

Le dernier Marvel Icons est une réussite !

Ce numéro 5 de septembre nous propose tout d'abord de tourner la page d'un chapitre important de l'univers Marvel avec Avengers Finale, dans lequel les derniers représentants vivants du plus grand groupe de super-héros de la Terre se remémorent leurs meilleurs souvenirs de cette époque glorieuse. Chacun de ces moments est illustré en double page par un artiste différent (à ce propos, gros point noir : à part quelques signatures, il n'y a pas de récapitulatif mentionnant les dessinateurs qui ont pris part à l'épisode, car certaines planches sont de toute beauté, comme celle de la Guerre Kree/SKrull et surtout celle des Vengeurs contre Ultron, magistrale).

On enchaîne ensuite avec New Avengers 1, qui va lancer la formation d'un nouveau groupe suite à un incident provoqué dans la prison de Ryker's Island, détenant certains des criminels les plus puissants de la planète. C'est enlevé, bien découpé, avec des dialogues millimétrés (c'est du Bendis) et les crayonnés de Finch, si l'on accepte sa façon bien à lui de représenter les visages, sont bien servis par un encrage dynamique, jouant beaucoup sur l'alternance ombre/lumière. La fin ménage habilement le suspense, autant sur les membres du futur groupe que sur les conséquences de la catastrophe qui menace la population des USA.

L'épisode des FF, Rising Storm 1, peut à juste titre laisser dubitatif. L'équipe aux commandes reprend depuis quelques numéros les vieilles méthodes qui ont fait le succès de la série (notamment la confrontation avec des menaces d'ampleur cosmique) mais par le biais d'un dessin léger, souple et de situations tout aussi légères, parfois comiques, qui rappellent le ton employé dans le film. Face à Galactus, le ton n'est pas du tout le même que celui dont on avait l'habitude, mais qu'on ne s'y trompe pas : l'histoire est de qualité.

Out of Time est un arc décrivant un Captain America sombre et désabusé qui va se retrouver mêlé à une histoire de conquête du pouvoir dont les ramifications remontent loin, entraînant dans leur sillage sa Némésis de toujours, l'inamovible Crâne Rouge. C'est un brin statique dû à la mise en place de nombreux éléments moteurs de l'histoire à venir, mais c'est très prenant, entre réminiscences et intrigues politiques. A voir.

Ultimates 17 : le Procès de Hulk, grand moment avec une fin attendue et pourtant efficace. Pas de combat, pas d'explosion (enfin, une qu'on ne voit pas ), des dialogues percutants. Du grand Millar.

Ultimate Secret, part 1 : un début prometteur avec l'arrivée d'un nouveau venu extraterrestre, la version Ultimate d'un des plus grands et plus nobles héros de Marvel... Les dessins de McNiven sont agréables mais manquent de dynamisme, malgré un encrage très précis.


Ultimate X-Men 27 : la fin de l'arc Cry Wolf. Vaughan nous a pondu une histoire assez classique mêlant intégration des mutants et vie sentimentale. C'est un peu confus et moins crédible que les situations dépeintes par Millar mais ça reste un bon cru. La confrontation Wolverine/Gambit fait un peu "passage obligé" aussi...

Vance a écrit:

Wolverine 139 : toujours constitué de 2 mini-séries.



avec un Wolvie passé entre les mains des ennemis (la Main, Hydra) et tuant pour leur compte.

ça va pas non ? chuis pas passé du tout aux mains des ennemis !!

sinon comme boutique de comics en VO sur Toulouse y'avais Toutencartoon, rue des Arts, mais je sais pas si ça existe toujours...

X-Men Extra #52

Gambit : House of cards 5 & 6

Conclusion d’un arc avec ses hauts et ses bas dans lequel, ici, Wolverine vient faire son apparition en guest (bien qu’il soit présent à peu près dans tous les titres Marvel… ). Des personnages hauts en couleurs mis en scène avec soin par Jeanty dont le style dynamique privilégie l’action aux décors et colle parfaitement aux évolutions du Cajun. L’histoire est bien foutue, le dernier épisode s’articule sur un retour en arrière du meilleur effet. On n’évite malheureusement pas les ellipses narratives un peu artificielles, mais ça n’est pas au détriment du rythme enlevé.

Gambit : Voodoo Economics 1&2

La Nouvelle-Orléans est un terrain de jeu propice aux amateurs d’occultisme tendance vaudou. Comme sa compatriote sexy des WildC.A.T.S., Gambit va se retrouver mêlé à une histoire de zombis revenants parmi lesquels un puissant mutant intouchable. Sur un ton léger, l’histoire est plutôt sympa bien qu’un peu niaise et permet des rencontres opportunes. A ce sujet, celle entre Frère Vaudou et Gambit plairait à notre Sypnos national, surtout s’il est amateur d’explosions de zombis.

Un album vendu en kiosques un poil trop cher (5,20€), mais agréable à lire.

X-Men Hors-série #21 : First Contact


Il s’agit d’une aventure commune entre les X-Men et les Quatre Fantastiques, sur un scénario d’Akira Yashida et des dessins de Pat Lee. Du bon papier (justifiant presque le prix de 5,30 € en kiosques), une mise en couleurs plaisante rendant parfaitement les effets de flammes de la Torche et des personnages dont la rencontre ne peut qu’être explosive – bien que ce ne soit pas leur première.

L’histoire est des plus basiques : ce sont les FF eux-mêmes qui viennent frapper à la porte du manoir de Westchester dans l’espoir de voir les mutants psi du groupe les aider dans la recherche d’éventuels survivants d’un accident survenu à bord d’une station spatiale . Oui, je sais, c’est un peu léger (comment Red Richards peut-il ne pas avoir les moyens de se fabriquer le scanner adéquat… ?) et d’ailleurs, comme c’est Wolvie qui leur ouvre, il le leur montre en tentant d’exploser la gueule de Ben. Ben voyons, on sait que Logan a tout du fauve en cage… Ensuite, c’est le Blackbird modifié des X-Men qui va servir de vaisseau : tout le monde sait que les FF n’ont pas de quoi voyager dans l’espace…

Bref, une mise en bouche médiocre, alors on attend les confrontations. Elles ont bien lieu et pas contre n’importe qui : la station susdite est infestée de Broods, ces créatures empruntant beaucoup de traits caractéristiques aux Aliens de la saga ciné (comportement, reproduction, aspect et hiérarchisation sociale), la parole en plus, alimentée par un fort complexe de supériorité. D’où étripage en règle, d’autant que ce sont de vieux ennemis des X-Men. Malheureusement, l’encrage joue la carte des tons sombres et certains dessins sont pratiquement illisibles, rendant les phases de combat aussi limpides que celles de Vidocq ! Pour corser le tout, un orage cosmique se prépare et toute l’équipe doit revenir sur Terre fissa, sous peine d’être exposée à ce qui a fait de 4 jeunes dans le vent les FF que l'on connaît. Mais on n’y coupe pas : certains de nos mutants sont touchés, et les conséquences sont dramatiques…

Les survivants vont donc s’allier aux FF pour contrer cette nouvelle menace (des X-Men subissant malgré eux une seconde mutation) avec en toile de fond l’invasion des Broods. Et les Vengeurs qui se sont séparés ne peuvent pas leur venir en aide…

Soyons sérieux : l’histoire ne vaut rien, les dessins sont assez laids et statiques, avec des personnages prenant la pose lorsque l’encrage les rend +/- visibles. On sourit parfois devant certaines répliques (c’est la première fois que le parallèle Broods/Aliens est mis en avant lorsqu’un des FF demande s’ils ont de l’acide à la place du sang et qu’un autre maugrée que Ripley n’est jamais là quand on a besoin d’elle…) mais l’ensemble reste médiocre.

Tant pis.

Ultimate Fantastic Four # 7 : Zone-N

Vendu en kiosques.

Quelle claque ! Si les premiers UFF étaient enthousiasmants, celui-ci s’avère une véritable bombe ! Tout y est : gadgets ultra-sophistiqués sous-tendus par un discours pseudo-scientifique réaliste, rapports humains fouillés au travers de dialogues pointus et pertinents (peut-être moins percutants que ceux de Bendis, mais plus efficaces, plus démonstratifs et un peu moins tape-à-l’œil aussi) et même des analyses osées sur les pouvoirs de chacun des FF, entre tentatives d’explication et acceptation.

Warren Ellis, brillamment illustré par un Adam Kubert au mieux de sa forme – qui trouve en John Dell un encreur qui transcende ses crayonnés – nous propulse au cœur d’une saga brillante qui, tout en s’appuyant sans les renier sur les fondements de la plus célèbre famille de Marvel, extrapole avec succès en récupérant tout ce qui a fait le succès des autres séries.

Après une rencontre légèrement décevante avec l’Ultimate Doom, les FF sont enfin véritablement lancés dans ce qui leur réussit, finalement, le mieux : les quêtes cosmiques. L’exploration de la zone-N, découverte par Red Richards alors qu’il n’était qu’un gamin (ridiculisant ainsi tous les savants de la planète), promet énormément, d’autant qu’elle fournit un argument de poids au leader contesté des FF : la source de leur mutation et la possibilité d’inverser celle-ci. Tout en découvrant que deux d’entre eux désirent conserver leurs pouvoirs…

Cadrages inventifs, illustrations en pleine page époustouflantes : Adam est en forme ! Quel dommage pour les Marvelliens qu’il soit passé à l’ennemi DC !

X-Men Hors-Série #22 : Diablo

Un album vendu en kiosques 5,50€ et contenant 2 histoires de la mini-série « Nightcrawler », dont l’une en 4 épisodes.

The Devil inside : Kurt Wagner, le mutant téléporteur des X-Men, va être amené à enquêter sur les raisons d’un massacre perpétré dans un institut sur 13 enfants dans leur salle de jeux, un acte atroce qui n’a laissé aucun indice, aucune trace d’effraction et un seul survivant, un 14e enfant qui refuse de parler. Bien entendu, ce qui pousse Diablo à agir est un peu téléphoné, mais on va faire avec. D’autre part, si Kurt est bien un mutant, il est quand même fils de démon. Malgré le fait qu’il n’ait aucun pouvoir mystique, il est peut-être l’homme de la situation…

Magie noire, occultisme, références à l’Exorciste : une histoire plus simple qu’il n’y paraît tout d’abord mais suffisamment retorse pour ne pas engendrer l’ennui. D’agréables crayonnés de Darrick Robertson, habitué aux personnages plus en muscles, relèvent encore le récit de Roberto Aguirre-Sacasa, qui hésite en permanence entre macabre et ligne super-héroïque mainstream. Les traits sont clairs et précis, mais l’encrage est alimenté par des tons sombres entre le rouge et le verdâtre. Les habitués de séries comme Dracula y trouveront leur compte.


Ghosts in the rails : même équipe pour cet arc plus court (2 épisodes seulement), presque anecdotique, une histoire de fantômes sur la plus vieille ligne du métro new-yorkais (qui va fêter son centenaire). Là encore, la présence des X-Men est rien moins qu’artificielle, mais bon, ça se laisse suivre. Ca a un arrière-goût de Ghostbusters 2, en moins drôle, et la fin est extrêmement prévisible. Passable.

Les couvertures de Greg Land sont superbes.

Marvel Icons #9

FF 524 : une gentille petite histoire marquant la transition vers une autre équipe artistique. Eh oui, Waid et Wieringo tirent leur révérence après une longue période pas toujours heureuse mais qui a su revenir à certaines sources bienvenues. Au travers d'un dessin plutôt épuré et d'un encrage très clair rajeunissant considérablement le propos, les FF avaient su redécouvrir leurs vertus familiales et se replonger dans des quêtes cosmiques. C'était agréable, parfois facile mais jamais niais.

New Avengers 5 : après un début fracassant, on s'embourbe un peu (au propre comme au figuré) en Terre Sauvage, avec un Wolverine pas très convaincant. Bendis avait habitué à mieux et là, seuls les dialogues savoureux, quoique répétitifs, sauvent l'histoire : on est toujours dans l'arc Breakout ! qui a vu des dizaines de super-vilains s'évader d'une prison de haute sécurité. Cap et ses potes, dont Cage, sont sur les traces de Karl Lykos.

Captain America V, #5 : la saga Out of time est fort intéressante, Ed Brubaker mêlant le passé et le présent de Cap au travers d'une enquête qui met au travers de sa route plein de vieilles connaissances, alors même que des souvenirs incontrôlables et malsains ressurgissent et ruinent sa psyché défaillante. Complots obscurs, manipulations, avec le Cube cosmique et un SHIELD plus sombre que jamais. Alléchant, si tant est qu'on adhère au graphisme un peu désuet.

Young Avengers 4 : naviguant entre récit d'aventures pour ados et grand arc pour marvelophile, l'histoire dépeinte dans la saga Sidekicks , si elle manque de subtilité, gagne à présent en charisme et en dynamisme grâce à l'apparition de Kang, le vrai. Ca reste malgré tout très décousu et l'attitude ainsi que les réactions des Vengeurs (les vieux ) ne parvient pas à être crédible. Dommage car ces petits jeunes sont plein de ressources et cachent encore leur jeu.

Un bon numéro, mais guère transcendant.

X-Men #108

Les 3 derniers épisodes de la saga Golgotha nous sont proposés, toujours par le duo Milligan et Larocca. Après des débuts prometteurs, sanglants, violents et énigmatiques, force est de reconnaître que la fin est pitoyable, presque risible. Seul intérêt : mettre en scène certaines des angoisses personnelles de nos héros, les failles de leurs relations, leurs questions intimes. Tout le monde va y passer, personne n'en ressortira indemne : entre échange d'insultes et quelques bagarres fulgurantes, les mutants de Xavier ont bien du mal à faire front ensemble contre l'ennemi commun, insaisissable et incompréhensible. En ce sens, l'épisode Quarantaine est assez sulfureux et plaisant. Le finale, en revanche, est ennuyeux et au lieu d'un combat dantesque, on n'a droit qu'à quelques explosions de couleurs illisibles et des énigmes sans réponse.

Certes, Milligan a le chic pour placer dans la bouche de ses personnages des préoccupations bien contemporaines, mais voir un Wolverine se plaindre parce qu'il est trop vieux face à une bande de jeunes, puis être rassuré par un Alex Summers bien condescendant, c'est surréaliste... et raté.

L'histoire de fantôme de New X-Men est bien gentillette et s'achève par un clin d'oeil plein de charme. Academy X ne parvient pas à retrouver l'aura des Nouveaux Mutants, malgré des tentatives allant dans tous les sens, mais elle parvient doucement à dépeindre une ambiance scolaire et de spersonnages qu'on avait jusque là du mal, en raison de leur nombre, à bien cerner.

Un numéro à la couverture hideuse à oublier.