Asimov, un (autre) grand de la SF ;-)

Inconditionnel d'Asimov avec lequel j'ai grandi dans le monde merveilleux de la SF simple (mais jamais simpliste), cultivée (mais rarement rébarbative) et agréable, j'ai acquis son autobiographie Moi, Asimov récemment, plus par respect envers le Maître que par goût ou pour occuper un emploi du temps beaucoup trop rempli. Vous l'avez compris, je ne l'ai pas encore lue.

La chronique de Marc Vanloo est certes bien écrite, claire et concise, mais je préfère avoir d'autres avis sur la question (ce qui ne m'empêchera sans doute pas de le lire, mais pourrait précipiter l'ordre de passage du bouquin : j'ai la suite de la Roue du Temps, la Foire aux Atrocités et Robota à lire avant).

Donc : qu'en pensez-vous ?

Si vous avez des avis sur le personnage ou l'oeuvre du Bon Docteur, ce topic est également fait pour vous.

Vance a écrit:

Inconditionnel d'Asimov avec lequel j'ai grandi dans le monde merveilleux
de la SF simple (mais jamais simpliste), cultivée (mais rarement rébarbative)
et agréable, j'ai acquis son autobiographie Moi, Asimov récemment,
plus par respect envers le Maître que par goût ou pour occuper un emploi du temps
beaucoup trop rempli. Vous l'avez compris, je ne l'ai pas encore lue.
Donc : qu'en pensez-vous ?

D'abord, que ça se lit très bien. N'attends pas de révélations foudroyantes
sur Asimov ou sur la SF, mais c'est (assez paradoxalement) bien construit,
et souvent très amusant.

Au-delà, c'est un texte curieux, que sans doute Asimov seul pouvait écrire,
dans la mesure où il y fallait à la fois son ego surdimensionné, une bonne
dose d'humour et d'ironie (dont la principale cible est bien sûr le dit ego)
et sa grande facilité de plume. L'ensemble lui permet d'éviter les écueils
jumeaux de la fausse distance et de la complaisance, et de réussir une
autobiographie littéraire sans grand équivalent...

Ah merci beaucoup. A propos de l'ego du Bon Docteur, connais-tu la très fameuse anecdote entre Harlan Ellison et lui-même, à propos d'une candidature pour l'anthologie Dangereuses Visions ?

Vance a écrit:

Ah merci beaucoup. A propos de l'ego du Bon Docteur, connais-tu
la très fameuse anecdote entre Harlan Ellison et lui-même, à propos
d'une candidature pour l'anthologie Dangereuses Visions ?

Je connais son avant-propos, Harlan and I (le titre est déjà très asimovien !),
mais je ne savais pas qu'il avait souhaité participer autrement à l'antho...

En fait, c'est Ellison, à l'ego encore plus surdimensionné (et inversement proportionnel à sa taille, je crois), qui le lui avait demandé, et Asimov avait proposé un petit texte dans lequel il expliquait pourquoi il estimait ne pas devoir faire partie des auteurs sélectionnés - ces derniers devant représenter une forme de nouvelle vague de la SF. Je dis ça de mémoire, si ça se trouve, c'est plus compliqué que cela, il faudrait remettre la main sur l'anthologie. D'ailleurs, il me semble qu'un seul auteur de l'Age D'or de la SF ait vu son texte publié dedans...

Toujours est-il qu'Harlan Ellison racontait comment il avait été présenté au Bon Docteur au cours d'une convention, lui qui désirait tant voir cet homme déjà mythique. En le voyant, il eut une exclamation de dépit, du genre "Ah bon, c'est ça, Asimov ?". Dans son petit texte, Asimov, non sans humour, tente de rectifier quelque peu la vérité - mais on aboutit quand même à une énorme déception.

Ca m'avait fait rire...

"Un (autre) grand de la SF." On a souvent parlé des "trois grands," dont
deux étaient toujours Heinlein et Asimov, et le troisième un peu fluctuant
(Clarke, le plus souvent, je suppose). C'est à eux que tu pensais ?

Vance a écrit:

Si vous avez des avis sur le personnage ou l'oeuvre du Bon Docteur,
ce topic est également fait pour vous.

Je suis particulièrement admiratif devant sa capacité à vulgariser
n'importe quel sujet, à n'importe quel niveau. Et les Asimov's Guide to...
(la Bible, la science, Shakespeare, Gilbert & Sullivan, etc.) sont des outils
de référence redoutablement efficaces.

Mais il ne serait probablement pas inutile de restreindre le champ du topic :
Asimov est — incroyablement — l'auteur de plus de 460 livres (sans compter
les mutiples rééditions vaguement amendées) et d'innombrables articles,
dont seule une infime partie relève de la SF, même si c'est pour cela
qu'il est le plus célèbre en France.


Pour revenir moi-même à la SF, je garde un faible pour la (première !) trilogie
de Fondation (d'ailleurs commencée pendant la guerre, dans la labo
où l'avait fait embaucher Heinlein - on n'en sort pas), que je n'en finis pas
de retrouver dans l'univers de Star Wars...

Caliban a écrit:

"Un (autre) grand de la SF." On a souvent parlé des "trois grands," dont
deux étaient toujours Heinlein et Asimov, et le troisième un peu fluctuant
(Clarke, le plus souvent, je suppose). C'est à eux que tu pensais ?

C'est une vérité et un clin d'oeil à un autre topic de cette rubrique, si tu vois ce que je veux dire...

Citation :

Je suis particulièrement admiratif devant sa capacité à vulgariser
n'importe quel sujet, à n'importe quel niveau. Et les Asimov's Guide to...
(la Bible, la science, Shakespeare, Gilbert & Sullivan, etc.) sont des outils
de référence redoutablement efficaces.

J'ai en projet celui sur la Bible, et possède quelques autres de ses ouvrages de vulgarisation, surtout sur l'astronomie (une marotte de jeunesse). Ils ont effectivement pour eux d'être à la vois plutôt complets et extrêmement abordables, alors même qu'ils abordent de snotions souvent complexes.

Citation :

Mais il ne serait probablement pas inutile de restreindre le champ du topic :
Asimov est — incroyablement — l'auteur de plus de 460 livres (sans compter
les mutiples rééditions vaguement amendées) et d'innombrables articles,
dont seule une infime partie relève de la SF, même si c'est pour cela
qu'il est le plus célèbre en France.

Pas envie non plus de noyer le forum sous un flot de références, mais c'est vrai que Fondation, les Robots, la Fin de l'Eternité, les Dieux eux-mêmes et, pourquoi pas, les Veufs noirs mériteraient qu'on s'y attarde. Remarque : je ene demande que cela...

Une présentation d'Asimov mentionnait également le fait qu'il était l'auteur ayant reçu le plus de récompenses au monde. Fort de cet argument que je croyais irréfutable, je l'ai présenté à ma prof de Français au lycée, mais elle m'a envoyée sur les roses...

Citation :

Pour revenir moi-même à la SF, je garde un faible pour la (première !) trilogie
de Fondation (d'ailleurs commencée pendant la guerre, dans la labo
où l'avait fait embaucher Heinlein - on n'en sort pas), que je n'en finis pas
de retrouver dans l'univers de Star Wars...

J'aime beaucoup cette trilogie, en effet, d'autant qu'elle baigne dans un parfum très "Chute de l'Empire romain" - on n'ignore pas qu'Asimov a en partie cherché à transposer cet épisode crucial pour les civilisations méditerranéennes. Je garde un faible pour les nouvelles sur les Robots et les deux romans +/- policiers avec Elijah Bailey (un de mes personnages préférés). Son meilleur roman est selon moi la Fin de l'Eternité, une révélation, même si je trouve beaucoup de qualités à les Dieux eux-mêmes.

Je suis fan d'Asimov, c'est avec lui que j'ai commencé à plonger dans la SF il y a un bon paquet d'années. Même si maintenant je m'oriente plus vers le fantastique ou la fantasy, les bouquins d'Asimov font partie de ceux que je relis toujours avec plaisir. Vous savez, quand vous rangez vaguement votre bibliothèque, que vous tombez sur un bouquin et dites : "Oh ! Je m'en souviens, de celui-là" et puis vous commencez à le feuilleter, assis par terre, et finalement quand vous en relevez les yeux, eh bien vous l'avez relu en entier et vous avez laissé carboniser le poulet dans le four. Eh bien Asimov, ça me fait toujours ça
J'ai souvent lu je ne sais où, dans les commentaires du grand homme lui-même, peut-être, que sa nouvelle Nightfall (me rappelle plus le titre en français, peut-être Quand les ténèbres viendront ?) était considérée comme son chef-d'oeuvre, voire un chef-d'oeuvre tout court de la SF. Et c'est vrai que j'adore cette nouvelle, nettement plus que le roman du même nom qu'Asimov et Silverberg ont écrit ensuite, d'ailleurs. Et vous ?
Sinon oui, j'adore la série des Fondations, des Robots, mon perso préféré est justement Daneel R.

Par contre j'avoue à ma grande honte n'avoir jamais lu un seul livre de vulgarisation d'Asimov, et vos commentaires me donnent envie de m'y mettre. Vous me conseillez lequel, pour commencer ?

menolly a écrit:

Je suis fan d'Asimov, c'est avec lui que j'ai commencé à plonger dans la SF il y a un bon paquet d'années. Même si maintenant je m'oriente plus vers le fantastique ou la fantasy, les bouquins d'Asimov font partie de ceux que je relis toujours avec plaisir. Vous savez, quand vous rangez vaguement votre bibliothèque, que vous tombez sur un bouquin et dites : "Oh ! Je m'en souviens, de celui-là" et puis vous commencez à le feuilleter, assis par terre, et finalement quand vous en relevez les yeux, eh bien vous l'avez relu en entier et vous avez laissé carboniser le poulet dans le four. Eh bien Asimov, ça me fait toujours ça

Tu as parfaitement dépeint les sensations que j'prouve envers Asimov et son oeuvre : passées la fascination et la surprise des débuts, c'est toujours avec respect et, parfois, dévotion que je considère les livres qui sont alignés sur mes étagères.

menolly a écrit:

J'ai souvent lu je ne sais où, dans les commentaires du grand homme lui-même, peut-être, que sa nouvelle Nightfall (me rappelle plus le titre en français, peut-être Quand les ténèbres viendront ?) était considérée comme son chef-d'oeuvre, voire un chef-d'oeuvre tout court de la SF. Et c'est vrai que j'adore cette nouvelle, nettement plus que le roman du même nom qu'Asimov et Silverberg ont écrit ensuite, d'ailleurs. Et vous ?

C'est effectivement la bonne traduction et le nom d'un des nombreux recueils de nouvelles de jeunesse publiés en français, dont chacune est précédée d'une présentation des circonstances qui l'ont amené à l'écrire. Nightfall a été jugée par la Science Fiction Writers of America comme la meilleure nouvelle de SF jamais écrite.

menolly a écrit:

Sinon oui, j'adore la série des Fondations, des Robots, mon perso préféré est justement Daneel R.

C'est un personnage fascinant mais je lui préfère le très humain et truculent inspecteur Elijah Bailey, dont les relations entre Daneel et lui ont été décrites de façon subtile et touchante dans les Cavernes d'acier et Face aux feux du soleil.

menolly a écrit:

Par contre j'avoue à ma grande honte n'avoir jamais lu un seul livre de vulgarisation d'Asimov, et vos commentaires me donnent envie de m'y mettre. Vous me conseillez lequel, pour commencer ?

Je n'ai pas lu les Guide asimoviens mais si Destination cerveau est assez complexe, la Conquête du savoir paru chez Mazarine est un bon début : c'est facile à lire et cela aborde les thèmes les plus chers du Bon Docteur.

menolly a écrit:

sa nouvelle Nightfall (...) était considérée comme son chef-d'oeuvre, voire
un chef-d'oeuvre tout court de la SF. Et c'est vrai que j'adore cette nouvelle,
(...) Et vous ?

Nightfall est une très belle idée de SF, et certainement une grande nouvelle,
peut-être la plus humaine d'Asimov (dont le fort n'est pas, en général, le traitement
des émotions...). J'ai aussi un faible pour The Martian Way.

Citation :

Par contre j'avoue à ma grande honte n'avoir jamais lu un seul livre de vulgarisation
d'Asimov, et vos commentaires me donnent envie de m'y mettre. Vous me conseillez
lequel, pour commencer ?

Peut-être les Asimov's Guide to the Bible ou to Shakespeare : ce sont d'énormes
bouquins assez caractéristiques par leur côté déroutant : sans grandes théories
ni remises en cause gratuites, Asimov exerce son esprit critique et son talent
vulgarisateur sur des textes que l'on croyait bien connaître, et au final chacun
y trouve son compte...

Un autre (gros) ouvrage utile dans toute bonne bibliothèque est la Asimov's
Chronology of Science and Discovery. Ce n'est que cela, une chronologie
commentée (mais monumentale, fiable, sobre et sans grande lacune, un bel
outil de travail), de la préhistoire à la résolution du grand théorème de Fermat.
C'est bête comme chou — mais personne ne l'avait fait avant lui. Tout Asimov est là.

Vous vous souvenez de fondation?
Je l'avais repris, et feuilleté... et j'ai ete assez déçu:
Je pensais y retrouver de grandes lignes directrices, des explications de la chute d'empires...
Pour finir je lis une suite d'aventures ou un homme providentiel (chaque fois different) sauve le monde (Terminus). Et ce sans meme arriver au personnage du mulet et la clique d'ultra telepathe de seconde fondation...

Enfin ce ne sont que de vieux souvenirs de lecture, je n'ai pas les romans sous la main.

une des plus grandes figures décédées des suites de sang contaminé... le bon docteur a contracté le VIH suite à une transfusion lors de son triple pontage...


MM

Mondiani photographe a écrit:

Vous vous souvenez de fondation?
Je l'avais repris, et feuilleté... et j'ai ete assez déçu:
Je pensais y retrouver de grandes lignes directrices, des explications de la chute d'empires...
Pour finir je lis une suite d'aventures ou un homme providentiel (chaque fois different) sauve le monde (Terminus). Et ce sans meme arriver au personnage du mulet et la clique d'ultra telepathe de seconde fondation...

Enfin ce ne sont que de vieux souvenirs de lecture, je n'ai pas les romans sous la main.

Impression qui n'est pas démentie par la réalité des faits car, si je me souviens bien, la première trilogie Fondation n'est que l'assemblage de récits dans lesquels tout le déroulement de l'intrigue passe par des dialogues, qui sont la marque de fabrique de l'auteur. Moi j'en garde un très bon souvenir et des dizaines de citations.

En voici une petite sélection :

Asimov a écrit:

Salvor Hardin, maire de Terminus : La violence est le dernier refuge de l'incompétence.

L'esclave d'un riche propriétaire terrien dans l'Empire : Il est bien connu que l'ami d'un conquérant n'est que sa dernière victime.

Premier Orateur de la Seconde Fondation : L'homme le plus stupide est celui qui n'est pas conscient de sa propre sagesse.

Vous me donnez bien envie de lire cette bio ! J'ai toujours trouvé savoureux ses commentaires qui accompagnaient certaines éditions de ses receuils de nouvelles. Ça me rappelle aussi que je n'ai lu pratiquement que des nouvelles et les Fondations de cet illustre docteur. J'ai longtemps hésité avant de le lire, il me semblait rébarbatif, trop scientifique, je suis bien cintente de m'être finalement plongé ds son univers il y a qqs années ! Belle découverte !!

Vance a écrit:

Caliban a écrit:

"Un (autre) grand de la SF." On a souvent parlé des "trois grands," dont
deux étaient toujours Heinlein et Asimov, et le troisième un peu fluctuant (Clarke, le plus souvent, je suppose). C'est à eux que tu pensais ?

C'est une vérité et un clin d'oeil à un autre topic de cette rubrique, si tu vois ce que je veux dire...

NOUS VOYONS TRES BIEN A QUEL TOPIC TU FAIS ALLUSION !!!!!!

The Great Frog a écrit:

Vance a écrit:

Caliban a écrit:

"Un (autre) grand de la SF." On a souvent parlé des "trois grands," dont
deux étaient toujours Heinlein et Asimov, et le troisième un peu fluctuant (Clarke, le plus souvent, je suppose). C'est à eux que tu pensais ?

C'est une vérité et un clin d'oeil à un autre topic de cette rubrique, si tu vois ce que je veux dire...

NOUS VOYONS TRES BIEN A QUEL TOPIC TU FAIS ALLUSION !!!!!!

Mouhahaha !
Je l'attendais impatiemment, cette réaction !

Ceci dit Asimov, je n'ai jamais vraiment accroché : j'ai attaqué le cycle de fondation mais j'ai vite abandonné. Je devrais ptêt rééssayer, avec l'âge on change parfois...

Je suis principalement resté coincé sur Jack Vance, Clifford D.Simak et dans une moindre mesure Van Vogt, Bradbury et Heinlein...

Ca se lit pourtant si facilement ! De tout ce qu'il a publié en SF, les plus ardus à lire, pour moi, étaient les Dieux eux-mêmes (malgré les 3 parties, c'est assez volumineux et dense) et ses petits romans axés sur Trantor de la période impériale (comme Tyrann). Les volumes qui bouclent le Cycle de Fondation sont également moins passionnants, surtout Terre & Fondation.

D'un autre côté, je crois que tout dépend de la façon dont on est "entré" en SF (comme on "netre" en religion) : moi j'ai commencé par lui il y a bien longtemps, et je ne peux pas le renier.

The Great Frog a écrit:

Je suis principalement resté coincé sur Jack Vance, Clifford D.Simak et dans une moindre mesure Van Vogt, Bradbury et Heinlein...

Ce n'est pas le mot que j'emploierais ! Il n'y a pourtant rien d'aussi dissemblable que Van Vogt et Bradbury : ce qui prouve que tu as des goûts suffisamment ouverts pour te "décoincer" !

Oui, moi-même étant un fana de Jack Vance, j'ai lu presque tout Asimov, fasciné que j'étais par le lien qu'il a fait entre ses différents livres et époques, des Robots à Fondation Foudroyée en passant par Des Cailloux dans le Ciel.

Question peut-être débile (mais ne connaissant aucun des deux auteurs) est-ce que Vance a été influencé par Asimov ???

Je ne pense pas. Ils ont un style d'écriture totalement différent, des manières de parler des problèmes de société totalement différents.
Asimov est un écrivain scientifique, Vance un écrivain picaresque. Et ils ont commencé à publier à peu près en même temps, ce qui fait que l'influence s'est peut-être faite, mais des deux côtés.

M'enfin, je ne sais pas.

Nicolo a écrit:

Je ne pense pas. Ils ont un style d'écriture totalement différent, des manières de parler des problèmes de société totalement différents.
Asimov est un écrivain scientifique, Vance un écrivain picaresque. Et ils ont commencé à publier à peu près en même temps, ce qui fait que l'influence s'est peut-être faite, mais des deux côtés. |

Je n'aurais pas su mieux dire !

The Great Frog a écrit:

Nicolo a écrit:

Je ne pense pas. Ils ont un style d'écriture totalement différent, des manières de parler des problèmes de société totalement différents.
Asimov est un écrivain scientifique, Vance un écrivain picaresque. Et ils ont commencé à publier à peu près en même temps, ce qui fait que l'influence s'est peut-être faite, mais des deux côtés. |

Je n'aurais pas su mieux dire !

Moi non plus. D'autant qu'Asimov n'a pas vraiment évolué dans son style d'écriture, mêm es'il a tenu sur la fin (plus par jeu, je crois) à incorporer davantage d'élements à caractère "sexuel" en raison de reproches qu'on lui faisait régulièrement. Sur le coup, c'est plus du côté de Delany, Sturgeon et surtout Farmer qu'il faut se tourner.

La seule influence d'Asimov sur Vance pourrait être une volonté d'ordonner son oeuvre en cherchant à créer un cycle cohérent. Je ne sais pas s'il l'a fait. Froggy ?