Trop de sens commercial nuit aux oeuvres.
Je prendrai un exemple: la série des Incals de Moebius. (en 4 volumes)
Le premier ouvrage est vachement bon. Scénario OK, graphisme ok, beaucoup de personnage, décors impecs: l'ouvrage rencontre un grand succès et se vend bien.
Puis on voit que l'éditeur chauffe la machine: les volumes suivants diminuent de plus en plus en qualité, et il est édifiant de comparer le 1er volume et le 4ième: scénario pauvre, graphisme réduit à sa plus simple expression, décors pour théâtre de boy-scouts en forêt, avec une fuite vers un spiritisme rudimentaire pour essayer de compenser la perte flagrante de qualité.
Atterrant.