La foire aux question...

J'ouvre ici ce topic pour que toutes les questions que l'on se pose sur le cinéma ne restent pas sans réponse...
Avec les grosses têtes pleines de cultures qui fréquentent ce forum, on devrait être bien servi !

Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs,

Quel est le premier film qui met en scène un tueur en série tout en laissant son identité inconnue jsuqu'à ce qu'une enquête quelconque fasse jour sur levisage du serial killer

Moi ton résumé me fait penser à Psychose d'Alfred HITCHCOCK

Silmarwen a écrit:

Moi ton résumé me fait penser à Psychose d'Alfred HITCHCOCK

Je n'aurais pas mieux dit !

Il y a certainement eu un film avant qui racontait cela. C'est une vraie colle !

Monsieur le Comte est un coquin !

Silmarwen a écrit:

Moi ton résumé me fait penser à Psychose d'Alfred HITCHCOCK

J'y avais pensé aussi, surtout que j'ai été à bonne école, que j'ai bien appris mes leçons et que ce film m'a valu le plus beau coup de ma carrière d'étudiant bluffeur... Ne piège pas un Nosferatu qui veut, aussi expérimentée soit la personne !!!

Mais n'y en aurait-il pas un autre moins connu et moins bon (logique!!!) et surtout antérieur

Il y a the Lodger, de John Brahm, qui date de 1943 et qui parle de Jack the Ripper, mais il paraît que le suspense sur l'identité du tueur y est nul (pas vu). Et puis, du même nom, le film de 1926 de Hitchcock en N&B muet : on dit que c'est le premier film évoquant un serial killer.

Ah oui, il y a aussi M le Maudit, chef d'oeuvre de Fritz Lang et qui date de 1931. Cela dit, l'enquête compte moins que la montée de la tension et l'ambiance du hors-cadre.

Rien d'autre pour l'instant.

Vance a écrit:

Ah oui, il y a aussi M le Maudit, chef d'oeuvre de Fritz Lang et qui date de 1931. Cela dit, l'enquête compte moins que la montée de la tension et l'ambiance du hors-cadre.

Cui-là j'y ai pensé aussi mais je me souviens plsu très bien alors j'ai préféré ne rien dire, faudrais que je le revoie.

Vance a écrit:

Ah oui, il y a aussi M le Maudit, chef d'oeuvre de Fritz Lang et qui date de 1931. Cela dit, l'enquête compte moins que la montée de la tension et l'ambiance du hors-cadre.

Eurêka, pourquoi n'avais-je pas pensé plus tôt à ce chef d'oeuvre du cinéma allemand...
Bravo à vos mémoires, messieurs !!!

Pour rester dans mon fond de commerce, disons que les trois premiers films d'Argento, plus «Profondo Rosso» se situent dans cette stratégie narrative, sauf que le dévoilement du tueur est moins dû à l'enquête policière qu'au zèle de détectives improvisés (un écrivain dans «L'Oiseau au plumage de cristal», un musicien dans «Profondo Rosso», par exemple).

Pensiez-vous à ces films?

Tanaquil a écrit:

Pour rester dans mon fond de commerce, disons que les trois premiers films d'Argento, plus «Profondo Rosso» se situent dans cette stratégie narrative, sauf que le dévoilement du tueur est moins dû à l'enquête policière qu'au zèle de détectives improvisés (un écrivain dans «L'Oiseau au plumage de cristal», un musicien dans «Profondo Rosso», par exemple).

Pensiez-vous à ces films?

C'est même en revoyant Ténèbre que je me suis posé la question.

Autre question ouvert au débat :

Jusqu'où un thriller peut-il est considéré comme fantastique...
Quelle est la différence entre un thriller fantastique et horrifique

Hem... Moi, je dirais qu'un scénario de thriller fantastique fait nécessairement appel à un élément surnaturel, ou tout du moins fait basculer le récit dans une dimension imaginaire/onirique (ceux de Dario Argento, donc). Un thriller horrifique ne serait pas forcément une histoire surnaturelle mais tenterait plutôt de frapper les esprits par une imagerie violente/sordide (Seven, par exemple).

Parfaitement d'accord, docteur!

merci de cet éclaircissement !

Donc, si je suis ta définition, on ne peux pas dire que certains films "giallo" de Argento ne font pas partie du fantastique : L'oiseau au plumage de crital, Le chat à neuf queues, Les frissons de l'angoisse, Ténèbre

Nosferatu a écrit:

Donc, si je suis ta définition, on ne peux pas dire que certains films "giallo" de Argento ne font pas partie du fantastique : L'oiseau au plumage de crital, Le chat à neuf queues, Les frissons de l'angoisse, Ténèbre

Oui, voilà. Quoique, le cas de "Ténèbres" et du "Chat à neuf queues" me semble litigieux, et ça me dérange un peu de les qualifier de "films fantastiques". En revanche, concernant les autres titres que tu cites, pas de problème : pour moi, ce sont bien des thrillers fantastiques (ainsi que les "Quatre mouches de velours gris", dont la mise en scène, lors de plusieurs scènes, fait basculer le récit dans l'irréel et l'étrange).

D'accord avec pour Les frissons de l'angoisse, Le chat à neuf queues et Ténèbre
Pour le premier je suppose que tu penses aux dons de voyance de Helga Ulmann au début du film...

Par contre il faudrait que je revoie L'oiseau au plumage de crital car je ne vois plus de l'élément fantastique !

Quand à Quatre mouches de velour gris, je te crois sur parole puisque je ne connais de ce film que les rares extraits vu en cours !

Je viens de revoir L'oiseau au plumage de cristal et je n'ai trouvé aucun élément fantastique...

Ou alors je suis Miro !!!!

C'est donc pour moi un thriller horrifique.

Nosferatu a écrit:

Je viens de revoir L'oiseau au plumage de cristal et je n'ai trouvé aucun élément fantastique...

Ou alors je suis Miro !!!!

C'est donc pour moi un thriller horrifique.

Si les invraisemblances sont assimilables au fantastique, il y en a.

C'est d'ailleurs ce qui fait les charme (et les limites) du giallo.

Tanaquil a écrit:

Si les invraisemblances sont assimilables au fantastique, il y en a.

C'est d'ailleurs ce qui fait les charme (et les limites) du giallo.

Avec cette définition, n'importe quelle fiction peut être assimilée au fantastique, non ?

Non.

Ton intervention est totalement hors contexte.

Tanaquil a écrit:

Nosferatu a écrit:

Je viens de revoir L'oiseau au plumage de cristal et je n'ai trouvé aucun élément fantastique...

Ou alors je suis Miro !!!!

C'est donc pour moi un thriller horrifique.

Si les invraisemblances sont assimilables au fantastique, il y en a.

C'est d'ailleurs ce qui fait les charme (et les limites) du giallo.

Pourriez-vous développer avec des exemples concret s'il vous plaît?

Premier exemple concret, en ce qui concerne «L'Oiseau»: la séquence, qui est devenue un morceau d'anthologie, de l'agression dans la galerie d'art.

Est-ce bien raisonnable, qu'un tueur en série, recherché partout, s'adonne à cet exercice dans une rue noire, dont la seule lueur – aveuglante – est celle de la vitrine?

Deuxième exemple concret: la séquence de l'ascenseur.

Est-ce bien raisonnable qu'une jeune fille pousse sur le bouton d'un ascenseur apparemment en panne, pour, ensuite, recommencer l'opération, une fois parvenue devant sa porte, dans l'obscurité?

N'empêche, puisque ces séquences sont liées à nos terreurs les plus intimes, le mécanisme de la peur se déclenche chez le spectateur.

Seulement, voilà, encore faut-il qu'il y ait un véritable auteur derrière la caméra.

Cette argumentation, vous suffit-elle?

Quant aux «Quatre mouches», disons que le maestro va encore plus loin dans la manipulation du spectateur…