Soumission de textes et attente...

Silmarwen a écrit:

Bien contente que le forum t'ai servi de purgatif !!!

Nous sommes donc d'utilité publique: la formule est lâchée.

Tanaquil a écrit:

Silmarwen a écrit:

Bien contente que le forum t'ai servi de purgatif !!!

Nous sommes donc d'utilité publique: la formule est lâchée.

A défaut d'autre chose !!!

"quand on rentre quelque part on peut au moins saluer les membres présents (je ne parle pas de faire une fiche anthropométrique), mais au moins de citer une ou deux choses concernant ses goûts et dégouts"

Mais... Pourquoi ???
C'est un forum publique, sur internet, je ne fais pas ce genre de choses. ça m'est égal que tu aimes l'ésotérisme et écrire, ce qui m'importe, c'est ton point de vue !

"Donc, je continue à dire que la politesse et le respect va dans les deux sens, mais apparemment ce n'est pas ta vision des choses."

Je suis d'accord, le respect va dans les deux sens,... et peut-être qu'en ce qui nous concerne, le repect n'est pas lié aux mêmes attentes. Finalement, peut-être que c'est le même problème avec les éditeurs : ils estiment que le respect passe par d'autres formes que les attentes qui sont les miennes. Dans ce sens, peut-être ai-je tort de m'emporter.

J'ai voulu faire part d'une frustration d'auteur, et je constate que tout le monde est sur les dents (les crocs ?). Je trouve qu'en s'organisant, on peut à la fois informer et ne pas décevoir les attentes, tout en étant rapide, j'en suis certain. Je ne suis pas éditeur, mais il y a certainement des personnes talentueuses et disponibles de leur temps pour aider à réaliser ce genre de prouesses informatiques telles que : mettre à jour un carnet d'adresse ou mettre une info claire sur un site web.

"Ensuite, en ce qui concerne la mailing liste, je parle en connaissance de cause, c'est tout autant de travail que de l'envoi papier"

En quoi ?

"La majorité des éditeurs font ce qu'ils peuvent pour essayer de répondre au mieux et dans les meilleurs délais."

Je ne fais pas de procès d'intention, je constate qu'un an, c'est très long. Je conçois que ce soit différent en matière de roman, je limite ma critique à l'édition de nouvelles.

"Si cet effort ne te parait pas encore suffisant alors créé ta propre boîte d'édition..."

Comme c'est judicieux... C'est la 2ème occurence du genre : si t'es pas content, t'as qu'à t'éditer tout seul. La critique est-elle tabou ?

Silmarwen a écrit:

A défaut d'autre chose !!!

Me tromperais-je, Silzaza, ou tu as déniché un nouveau soupirant?

Tanaquil a écrit:

Silmarwen a écrit:

A défaut d'autre chose !!!

Me tromperais-je, Silzaza, ou tu as déniché un nouveau soupirant?

Euuhhh Tout sauf ça ma grenouille rayon de soleil adorée me convient parfaitement et je n'ai pas envie d'aller voir ailleurs mais alors pas du tout moi... d'ailleurs j'aimerai bien arriver à trouver mon boulot dans le nord rapidement moi pour la rejoindre cette jolie petite créature verte

toyama a écrit:

Comme c'est judicieux... C'est la 2ème occurence du genre : si t'es pas content, t'as qu'à t'éditer tout seul. La critique est-elle tabou ?

Non la critique n'est pas tabou surtout si elle est constructive... Et puis je ne faisais que citer un exemple d'un auteur qui n'était pas satisfait ni du délai de réponse, ni des maisons d'éditions auprès desquelles il avait envoyé son manuscrit.

Ce que je trouve agressant, en tant qu'éditeur, ce sont nos petits amis les auteurs qui se trouvent tellement importants qu'ils se permettent de critiquer la job qu'on fait... sans se rendre compte que sans éditeurs, ils ne seraient pas auteurs...
petite mise en situation qui s'applique a presque tous les éditeurs:

1- je reçois des manuscrits.
2- j'ai un autre travail dans la vie que celui d'éditeur
3- j'ai une vie sociale
4- j'ai une famille...

alors ça se peut qu'un texte reste sur ma pile de choses à faire pendant deux mois. c'est plate mais c'est comme ça.

quand je trouve le temps, j'en lis et je les relis et je les commente et je les critique et je les retourne à l'auteur.

présentement, je suis en train d'en lire, justement.

et je me dis: ça serait bien si les auteurs prennaient le temps de relire leurs nouvelles avant de les envoyer!

MM

Silmarwen a écrit:

Euuhhh Tout sauf ça ma grenouille rayon de soleil adorée me convient parfaitement et je n'ai pas envie d'aller voir ailleurs mais alors pas du tout moi... d'ailleurs j'aimerai bien arriver à trouver mon boulot dans le nord rapidement moi pour la rejoindre cette jolie petite créature verte

Un soupirant et un heureux élu, ça fait deux, je crois

mathieufortin1979 a écrit:

Ce que je trouve agressant, en tant qu'éditeur, ce sont nos petits amis les auteurs qui se trouvent tellement importants qu'ils se permettent de critiquer la job qu'on fait... sans se rendre compte que sans éditeurs, ils ne seraient pas auteurs...
petite mise en situation qui s'applique a presque tous les éditeurs:

1- je reçois des manuscrits.
2- j'ai un autre travail dans la vie que celui d'éditeur
3- j'ai une vie sociale
4- j'ai une famille...

alors ça se peut qu'un texte reste sur ma pile de choses à faire pendant deux mois. c'est plate mais c'est comme ça.

quand je trouve le temps, j'en lis et je les relis et je les commente et je les critique et je les retourne à l'auteur.

présentement, je suis en train d'en lire, justement.

et je me dis: ça serait bien si les auteurs prennaient le temps de relire leurs nouvelles avant de les envoyer!

MM

Mathieu, dis-toi bien que dans le monde artistique (tous domaines confondus) il y a une règle souveraine.

Plus c'est nul, plus ça frime.

Toyota Mayonnaise en est un bon exemple.

Tana, on te voit la semaine prochaine au congrès??

MM

mathieufortin1979 a écrit:

Tana, on te voit la semaine prochaine au congrès??

MM

Oui, si tout va comme je le veux.

Citation :

J'ai voulu faire part d'une frustration d'auteur, et je constate que tout le monde est sur les dents (les crocs ?).

non, malgré certaines apparences, quand même pas tout le monde! Libre à toi de te présenter ou non, bien que cela soit toujours plus sympa. Mais bref c'est ton choix. Je pense que tu as reçu assez de réponses "générales" quant à l'attente et aux éditeurs. Maintenant, si jamais tu avais besoin d'infos sur un AT plus précis, n'hésite pas.

Mathieu, je te trouve méprisant.

Je n'ai pas proféré des jugements à l'emporte-pièce sur "nos petits amis les éditeurs", ni fait de procès d'intention. Je constate que les délais de réponses sont vraiment longs, et décourageant. L'amateurisme de la part d'un auteur est compréhensible, moins de la part d'un éditeur, admets-le.

Le métier d'éditeur ne s'invente pas, et si tu fais ça à côté, assume au moins la critique qui va de pair. Ce n'est pas QUE du plaisir, l'édition.
C'est dommage que tu réduises le rapport auteur-éditeur à un rapport de force : ils forment un couple, ils ne sont rien l'un sans l'autre. Je n'essaie pas de donner plus d'importance à l'auteur ou à l'éditeur, mais j'entends dire qu'ils sont redevables l'un envers l'autre.

Silmarwen : je tâche d'être constructif en proposant un système électronique. Et je suis juste déçu par ces délais vraiment longs. A quel auteur fais-tu allusion ?

Tanaquil, tu es caustique !

Qui frime, Tanaquil ?

mathieufortin1979 a écrit:

sans se rendre compte que sans éditeurs, ils ne seraient pas auteurs...

Sans vouloir prendre position par ailleurs, je dois avouer que là, je ne suis pas d'accord et que ça me choque !

Sans auteur pas d'éditeur, certes, mais pas l'inverse...

Ker a écrit:

mathieufortin1979 a écrit:

sans se rendre compte que sans éditeurs, ils ne seraient pas auteurs...

Sans vouloir prendre position par ailleurs, je dois avouer que là, je ne suis pas d'accord et que ça me choque !

Sans auteur pas d'éditeur, certes, mais pas l'inverse...

Si.

l'amateurisme, tant d'un côté que de l'autre, n'est pas acceptable.


Un auteur qui ne respecte pas les consignes d'un éditeur ne mérite pas que l'éditeur s'attarde à son texte.

Cependant, oui, les délais de réponse peuvent être long. Tout le monde en est conscient.

Techniquement, les auteurs doivent, en attendant, continuer à écrire...

Remarque qu'un courriel poli (bon, c'est pas tout le monde qui est capable de faire ça) de rappel auprès de l'éditeur pourrait te donner une idée si l'éditeur ne t'as pas préciser de délai.


Pour ce qui est des AT, est-ce que quelqu'un a déjà envoyé un texte à Faeries, Galaxies ou Bifrost? Avez-vous des précisions par rapport à ces revues?

MM

Ker a écrit:

mathieufortin1979 a écrit:

sans se rendre compte que sans éditeurs, ils ne seraient pas auteurs...

Sans vouloir prendre position par ailleurs, je dois avouer que là, je ne suis pas d'accord et que ça me choque !

Sans auteur pas d'éditeur, certes, mais pas l'inverse...

je nuance mon propre propos...

les éditeurs seront là où il y a une occasion d'affaire et trouveront bien des auteurs pour remplir la demande
les auteurs peuvent écrire, mais la motivation créée par l'existence d'un éditeur aide beaucoup à la création. c'est plaisant d'écrire, mais c'est encore plus jouissif d'avoir entre les mains le travail une fois édité!

Je serais encore auteur s'il n'y avait pas d'éditeur. Cependant, ma motivation à m'améliorer et à retravailler mes textes ne serait pas la même. Vient un moment où l'écriture se nourrit aussi de motivations extérieures.

MM

"Remarque qu'un courriel poli (bon, c'est pas tout le monde qui est capable de faire ça) de rappel auprès de l'éditeur pourrait te donner une idée si l'éditeur ne t'as pas préciser de délai. "

C'est déjà fait, sans réponse aucune... Mais c'est affreux ce que tu es méprisant !

"Pour ce qui est des AT, est-ce que quelqu'un a déjà envoyé un texte à Faeries, Galaxies ou Bifrost? Avez-vous des précisions par rapport à ces revues?"

Oui, moi. Même problème C'est lié à la littérature française de genre j'ai l'impression, manque de moyen, d'argent, mauvaise image auprès des lecteurs, mauvaise distribution. Perso, il n'y a que les québecois à m'avoir répondu rapidement. Bifrost est de plus en plus lent il me semble. Galaxie change de directeur éditorial.

Hep Tanaquil, je ne me la joue pas, j'ai simplement poussé une gueulante qui s'est poursuivie en discussion. C'est dommage que tu te formalises autour de cette histoire de présentations.
Allez, quoi !

Tanaquil a écrit:

Ker a écrit:

mathieufortin1979 a écrit:

sans se rendre compte que sans éditeurs, ils ne seraient pas auteurs...

Sans vouloir prendre position par ailleurs, je dois avouer que là, je ne suis pas d'accord et que ça me choque !

Sans auteur pas d'éditeur, certes, mais pas l'inverse...

Si.

Je me demande chez quel éditeur a bien pu aller Homère... Pas un séreiux, sans doute, vu le peu d'information qu'il nous a laisser sur l'auteur.

J'abonde cette fois, Matthieu. Tu admets que c'est un couple et qu'il fonctionne comme tel.
C'est un peu farfelu de vouloir dire lequel est le plus important. Comme tu le dis, l'auteur peut écrire dans son coin, élaborer ses histoires et se passer de structure éditoriale. C'est ce qui se faisait dans le temps d'ailleurs, où les éditeurs n'existaient pas. Disons que le statut d'auteur est antérieur à celui d'éditeur. Maintenant il est plus valorisant d'être édité, pour son égo surdimensionné, mais aussi pour bénéficier d'un retour de lecteurs plus important que son cercle d'amis, et comme tu le décris bien, pour prolonger l'acte d'écriture. Fut un temps aux usa - et peut-être encore aujourd'hui, où un écrivain pouvait vivre de la vente de ses nouvelles. Ce n'est apparemment plus le cas dans notre culture et je trouve ça dommage.

AH, ker, on a eu la même idée.

toyama a écrit:

AH, ker, on a eu la même idée.

Ben oui

Ker a écrit:

Je me demande chez quel éditeur a bien pu aller Homère... Pas un séreiux, sans doute, vu le peu d'information qu'il nous a laisser sur l'auteur.

Encore faudrait-il qu'il ait existé, l'auteur que tu cites.
Mais tu confonds sans doute avec le Simpson du même prénom.

Pline ? Strabon ? Thucydide ? Stace ? Boèce ? Dante ? Chrétien de Troyes ?...

Mais non, je plaisante ! Ils n'ont jamais existé ! Et pis des noms pareils, vous y avez de toute façon pas cru, hein.

Il a sans doute fallu attendre l'imprimerie pour qu'existe le premier éditeur.