les livres que vous n'avez pas aimé

les livres de delerm. C'est d'une nullité et d'une banalité affligeante, n'importe quel quidam pourrait écrire ça (dsl pour les quidams!)

L'oeuvre de Paul Claudel dans son ensemble.
Lorenzaccio de Musset.

Le peu que j'ai lu de Proust (Du côté de chez Swann) et Dune de Frank Herbert (ben oui je sais, j'aime pas !)

"Belle du seigneur" de Cohen...

Je me suis toujours interrogé sur ce livre ; chaque fois que j'en parlais à une fille qui l'avait lu, elle faisait "Ah ! Belle du seigneur..." et poussait un soupir. Incroyable. J'ai bien six ou sept exemples comme ça.

Alors je l'ai essayé. 1200 pages rébarbatives. Un grand roman d'amour, si on veut. J'ai surtout trouvé une description technique pour mener à bien une relation amoureuse, et pas beaucoup de sentiments...

Mais j'ai remarqué que mon point de vue était épineux et à modérer en présence féminine ^^

Ker a écrit:

"Belle du seigneur" de Cohen...

Je me suis toujours interrogé sur ce livre ; chaque fois que j'en parlais à une fille qui l'avait lu, elle faisait "Ah ! Belle du seigneur..." et poussait un soupir. Incroyable. J'ai bien six ou sept exemples comme ça.

Alors je l'ai essayé. 1200 pages rébarbatives. Un grand roman d'amour, si on veut. J'ai surtout trouvé une description technique pour mener à bien une relation amoureuse, et pas beaucoup de sentiments...

Mais j'ai remarqué que mon point de vue était épineux et à modérer en présence féminine ^^

Ca me fait penser à ce Barjavel que j'ai lu à la demande d'une amie, il y a longtemps. Elle avait adoré, je l'avais trouvé plutôt quelconque, avec un dispositif qui embellissait l'aspect romantique et l'émotion au détriment de l'intrigue SF. C'était quoi déjà ? Ah oui, la Nuit des temps.

Remarquez, c'était bien écrit, mais ça ne m'avait pas paru transcendant. Peut-être qu'aujourd'hui serais-je plus sensible à cette histoire d'amour intemporelle ?

C'est loin d'être mon préferré de Barjavel...

J'ai beaucoup aimé des livres moins travaillés, qui semblaient beaucoup plus impulsifs, mais bien moins connus, comme par exemple "le diable l'emporte".
Mais de Barjavel je conseille avant tout "l'enchanteur" et surtout, surtout, "la faim du tigre"

un homme que j'abhorre...JJ Rousseau. en bloc, essai, roamn, confessions, j'ai envie de lui filer des baffes...
Delerm, idem. le faux naïf franchement niais, bizarrement ça ne m'inspire pas vraiment.


barjavel, j'ai bcp aimé l'enchanteur... les dames à la licorne, moins!

Ker a écrit:

C'est loin d'être mon préferré de Barjavel...

J'ai beaucoup aimé des livres moins travaillés, qui semblaient beaucoup plus impulsifs, mais bien moins connus, comme par exemple "le diable l'emporte".
Mais de Barjavel je conseille avant tout "l'enchanteur" et surtout, surtout, "la faim du tigre"

Merci pour le conseil !

J'ai lu trois ou quatre Barjavel (peut-être pas les bons) il y a une dizaine d'années et j'en garde un souvenir un peu maladroit, un besoin de justifier le fantastique totalement superflu. Si je me souviens bien c'était très visible dans Le voyageur imprudent... Mais bien sûr c'est un de ses premiers romans et peut-être lié à l'époque. La nuit des temps ne présente pas ce défaut mais effectivement, c'est bien le romantisme qui domine le récit et non la SF. Cela dit c'est une jolie histoire qui se laisse lire.

Et pour citer une déception: L'échiquier du mal de Dan Simmons. J'avais l'impression de me trouver dans un film d'action made in Holywood avec, certes, quelques éléments fantastiques.

Arg ! Interdit de dire du mal de Simmons ! Dernier avertissement !











Evidemment, je plaisante...

Eric a écrit:

J'ai lu trois ou quatre Barjavel (peut-être pas les bons) il y a une dizaine d'années et j'en garde un souvenir un peu maladroit, un besoin de justifier le fantastique totalement superflu. Si je me souviens bien c'était très visible dans Le voyageur imprudent... Mais bien sûr c'est un de ses premiers romans et peut-être lié à l'époque. La nuit des temps ne présente pas ce défaut mais effectivement, c'est bien le romantisme qui domine le récit et non la SF. Cela dit c'est une jolie histoire qui se laisse lire.

Je trouve ça assez pertinent. J'aime beaucoup Barjavel parce qu'il a un style léger et agréable, qu'il va mélanger une bonne dose d'anticipation à du romantisme, il va y mettre du rythme. Ca se lit vite et bien.

Maintenant, si vous cherchez de la SF pure et dure, vous risquez effectivement d'être déçus.
"L'enchanteur" est lui bien dans le style arthurien, pas de problème de style de ce coté là.
"La faim du tigre" est totalement différent et n'a rien de fantastique : c'est un recueil d'idées diverses mises en page et légèrement romancées, mais qui peut sacrément vous faire réfléchir !

Vance a écrit:

Arg ! Interdit de dire du mal de Simmons ! Dernier avertissement !

C'est après le bouquin que j'en ai, pas Dan Simmons . J'ai beaucoup aimé Hyperion/Endymion où en plus d'une bonne histoire on trouve un regard intéressant sur la religion, l'évolution de la société et les dérives technologiques.

Eric a écrit:

Vance a écrit:

Arg ! Interdit de dire du mal de Simmons ! Dernier avertissement !

C'est après le bouquin que j'en ai, pas Dan Simmons . J'ai beaucoup aimé Hyperion/Endymion où en plus d'une bonne histoire on trouve un regard intéressant sur la religion, l'évolution de la société et les dérives technologiques.

Tu es tout pardonné !

[quote="Ker"]

Eric a écrit:

J'ai lu trois ou quatre Barjavel (peut-être pas les bons) il y a une dizaine d'années et j'en garde un souvenir un peu maladroit, un besoin de justifier le fantastique totalement superflu. Si je me souviens bien c'était très visible dans Le voyageur imprudent... Mais bien sûr c'est un de ses premiers romans et peut-être lié à l'époque. La nuit des temps ne présente pas ce défaut mais effectivement, c'est bien le romantisme qui domine le récit et non la SF. Cela dit c'est une jolie histoire qui se laisse lire.

Je trouve ça assez pertinent. J'aime beaucoup Barjavel parce qu'il a un style léger et agréable, qu'il va mélanger une bonne dose d'anticipation à du romantisme, il va y mettre du rythme. Ca se lit vite et bien.

Je n'ai lu que Ravage, j'avais trouvé ça vraiment intéressant et toujours d'actualité !

Vance a écrit:

Arg ! Interdit de dire du mal de Simmons ! Dernier avertissement !











Evidemment, je plaisante...

on ne plaisante pas avec ces choses là. Tous les bouquins de Dan Simmons sont géniaux !!! Sauf ceux qui sont moins bien.

Eric a écrit:

Vance a écrit:

Arg ! Interdit de dire du mal de Simmons ! Dernier avertissement !

C'est après le bouquin que j'en ai, pas Dan Simmons . J'ai beaucoup aimé Hyperion/Endymion où en plus d'une bonne histoire on trouve un regard intéressant sur la religion, l'évolution de la société et les dérives technologiques.

Hypérion est mon livre culte Mais j'ai un faible aussi pour "l'homme nu", je te le conseille

Neeva a écrit:

Eric a écrit:

Vance a écrit:

Arg ! Interdit de dire du mal de Simmons ! Dernier avertissement !

C'est après le bouquin que j'en ai, pas Dan Simmons . J'ai beaucoup aimé Hyperion/Endymion où en plus d'une bonne histoire on trouve un regard intéressant sur la religion, l'évolution de la société et les dérives technologiques.

Hypérion est mon livre culte Mais j'ai un faible aussi pour "l'homme nu", je te le conseille

Le mien aussi.

Vance a écrit:

Arg ! Interdit de dire du mal de Simmons !

Je n'ai pas du tout aimé "Hypérion". Simmons pourrait se donner la peine d'inventer ses propres personnages
au lieu de ramasser tous les archétypes de la SF et d'ailleurs!

Citation :

Dernier avertissement !

Citation :

Evidemment, je plaisante...

Trop tard !

Priscille a écrit:

Je n'ai pas du tout aimé "Hypérion". Simmons pourrait se donner la peine d'inventer ses propres personnages
au lieu de ramasser tous les archétypes de la SF et d'ailleurs!

Je t'accorde que pour le "soldat" et la "détective", les codes narratifs utilisés sont empruntés aux archétypes du genre, mais c'est voulu. Je ne vois pas en quoi le personnage du prêtre (Lénar Hoyt, c'est ça ?), du poète ou celui du père de la jeune fille qui vieillit à l'envers seraient des emprunts. Ce sont d'ailleurs ceux dont les récits sont les plus émouvants, même s'ils utilisent quelques ressorts faciles.

Vance a écrit:

Je t'accorde que pour le "soldat" et la "détective", les codes narratifs utilisés sont empruntés aux archétypes du genre, mais c'est voulu.

Et difficile de faire dans la subtilité avec un soldat, même s'il est humanisé par la description de ses origines ou sa troublante histoire d'amour avec Moneta (la jeune fille qui accompagne le Gritch).

En ce moment j'ai commencé le Parlement des Fées de Crowley. J'y arrive pas. Je trouve le style trop enfantin, trop impersonnel. J'ai l'impression d'un coté Comtesse de Ségur en fantasy urbaine. Le coté conte j'accroche pas.

Eric a écrit:

Vance a écrit:

Je t'accorde que pour le "soldat" et la "détective", les codes narratifs utilisés sont empruntés aux archétypes du genre, mais c'est voulu.

Et difficile de faire dans la subtilité avec un soldat, même s'il est humanisé par la description de ses origines ou sa troublante histoire d'amour avec Moneta (la jeune fille qui accompagne le Gritch).

je trouve justement que pour un soldat... il n'est pas manichéen, il est bien décrit, crédible, subtil, humain... un peu comme le millitaire qui poursuit Enée et Endymion dans Endymion. Chaque personnage est unique et en les rencontrant au fil des pages, ils deviennent tous attachants à leur manière et je n'ai pas eu l'imprinssion à la lecture de déjà vu ou de déjà lu. Certes il y a des emprunts (qui n'en fait pas ?), mais le tout forme quelque chose d'homogène et d'unique.

Neeva a écrit:

Eric a écrit:

Vance a écrit:

Je t'accorde que pour le "soldat" et la "détective", les codes narratifs utilisés sont empruntés aux archétypes du genre, mais c'est voulu.

Et difficile de faire dans la subtilité avec un soldat, même s'il est humanisé par la description de ses origines ou sa troublante histoire d'amour avec Moneta (la jeune fille qui accompagne le Gritch).

je trouve justement que pour un soldat... il n'est pas manichéen, il est bien décrit, crédible, subtil, humain... un peu comme le millitaire qui poursuit Enée et Endymion dans Endymion. Chaque personnage est unique et en les rencontrant au fil des pages, ils deviennent tous attachants à leur manière et je n'ai pas eu l'imprinssion à la lecture de déjà vu ou de déjà lu. Certes il y a des emprunts (qui n'en fait pas ?), mais le tout forme quelque chose d'homogène et d'unique.

Tout à fait. En outre, à chaque lecture, c'est un autre personnage qui se révèle. Je me souviens que la première fois, c'étaient le prêtre et le vieil homme qui m'avaient touché et ému, puis ce fut le soldat et le poète, pour la façon dont leur destin exceptionnel avait été mis en scène. J'ai toujours regretté que l'histoire du Templier soit un peu balayée. Quant à la fille, c'est avec son caractère que j'ai le plus de mal à accrocher, même si c'est elle qui apporte le plus de réponse avec son récit.

Sans oublier le Gritche, qui, à la première lecture, m'a fort impressionné. A la seconde, la surprise en moins, ça le faisait un peu moins, mais ça n'a rien enlevé à la fascination que j'éprouve pour lui. Ce qui m'a un peu déçu dans Endymion, c'est le Gritche justement : il a perdu de sa superbe à être trop utilisé au grand jour.

Sinon, j'ai tout de suite été attiré par les personnages du consul, de Sol et de sa fille et du soldat car ils ont les histoires les plus fortes. A la seconde lecture, j'ai mieux accroché au perso du poète Silenus, qui m'énervait à la première. Par contre, même si Lamia est le personnage le plus mis en avant, c'est celui que j'aime le moins...

Neeva a écrit:

Sans oublier le Gritche, qui, à la première lecture, m'a fort impressionné. A la seconde, la surprise en moins, ça le faisait un peu moins, mais ça n'a rien enlevé à la fascination que j'éprouve pour lui. Ce qui m'a un peu déçu dans Endymion, c'est le Gritche justement : il a perdu de sa superbe à être trop utilisé au grand jour.

Sinon, j'ai tout de suite été attiré par les personnages du consul, de Sol et de sa fille et du soldat car ils ont les histoires les plus fortes. A la seconde lecture, j'ai mieux accroché au perso du poète Silenus, qui m'énervait à la première. Par contre, même si Lamia est le personnage le plus mis en avant, c'est celui que j'aime le moins...

Suis-je schizo ou ai-je trouvé quelqu'un qui ait les mêmes réactions que moi ? Et je garde un penchant pour le premier récit dont les implications sont les moins directement liées aux Tombeaux du Temps, mais cette façon de décrire la vaine souffrance d'un homme m'a touché, ainsi que son écho dans l'Arbre de la Douleur sur lequel est épinglé le poète.

Je suis également d'accord avec toi sur le Gritche, l'un des êtres les plus fascinants jamais créés dans les littératures de l'Imaginaire.